jeudi 30 décembre 2010

La Grinche Masquée

Je déteste le temps des fêtes.
En fait je n'y comprends rien.
On se court comme des fous pour acheter des cadeaux, on cuisine dans le stress et à la hâte un repas où sont attendus plus de convives que notre cuisine peut en contenir, on se corde devant la télé durant 3 h pour attendre que minuit sonne et on va se coucher, on bouffe, bouffe et re-bouffe jusqu'à plus capable pour faire plaisir à nos hôtes, on se transmet en série des rhumes, grippe et gastro. La joie vraiment!!

On me criera à l'esprit de famille. Me semble que je n'ai pas besoin d'une date précise dans l'année, ni d'arriver les bras chargés de cadeaux pour voir les gens que j'aime. Si je ne vois pas certaines personnes durant le reste de l'année, ce n'est pas sans raison.

Pour moi Noël ça n'a plus de magie. C'est mort. Ça devrait être une fête pour les enfants, mais même eux sont overloadés d'être gâtés à longueur d'année.
Je trouve tout cela purement commercial et ça me pue au nez. Vous pouvez mettre St-Valentin, Pâques, la fête des mère et celle des pères et l'Halloween dans le même bateau. Que des fêtes où l'on doit dépenser. À Pâques mes enfants n'ont même pas fini leurs bonbons d'Halloween que les v'là enterrés sous une montagne de chocolat. Et ça c'est sans compter tous les anniversaires!! 200 jours par an c'est la fête!

J'ai un trop-plein. De bouffe, de dépenses, de cadeaux qui viennent embourber ma maison par dessus ceux du dernier anniversaire. Je n'en peux plus de fournir des listes d'idées cadeaux alors que mes enfants n'ont besoin de rien. Que d'argent dépensé inutilement. Alors qu'il y a de si beaux projets et d'expériences à faire dans la vie dans lesquels ont mériterait d'investir plutôt que de garocher son argent en futilités.

mardi 7 décembre 2010

Statu quo non respecté

Il y a quelques années j'ai connue une fille via un groupe d'amies.
Disons que c'était une connaissance plus qu'une amie.
Lorsqu'il y a eu de la dissension dans le groupe, entre moi et celle qui se voulait (selon son point de vue) le centre de l'univers, cette fille a ouvertement appuyé la cheftaine.
Cette situation était fait de pures mesquineries et j'en ai été très affectée.
J'ai coupé illico les ponts.

Depuis quelque temps, dans le cadre de mon travail, je rencontre régulièrement cette fille.
Dès la première rencontre, j'ai fait comme si nous nous connaissions pas. Échanges polis sans chaleur.
Ainsi de suite, durant des mois et des mois.
Statu quo qui me convenait parfaitement. Puisque je n'ai aucune intention de renouer avec cette personne.

Mais voilà qu'hier, elle me coince dans un coin et me demande de lui rendre un service (professionellement parlant!!). Euhhh??? J'étais sciée.

Évidement, il est hors de question que je fasse quoique se soit pour elle. J'ai trouvé sa demande plutôt culottée.. quoique son boss a dû demander qu'elle m'approche à ce sujet.

mercredi 1 décembre 2010

J'ai chialé toute la journée

Chialer.

Au Québec ce terme a le sens de maugréer, râler...
En France ça veut dire "pleurer"....

J'ai chialé à la française.

Demain, c'est un jour important dans mon travail. Habituellement, mon amie est toujours avec moi. Elle a été toujours été présente dans les moments importants.
C'est quelqu'un qui croit en moi et me rapelle constament que je suis quelqu'un de bien.

Demain, elle ne sera pas là. Seulement parce qu'elle est à l'extérieur du pays avec sa famille.

J'ai passé la journée à penser qu'un jour elle pourrait ne plus jamais être là.
Et j'ai réalisé combien j'ai besoin d'elle. Beaucoup plus besoin d'elle, qu'elle de moi...

Alors j'ai chialé... à petites doses.
Il me semble qu'il faudrait que je m'accorde du temps pour vider le trop plein.... sinon je vais continuer de me mettre à pleurer à la moindre occasion.

lundi 29 novembre 2010

Des phases

Je voudrais bien être sereine vis à vis cette vie qui semble vouloir me reprendre une amie qu'elle avait eu la largesse de m'offrir.

Dans ma tête, deux pensées contradictoires se livrent bataille.
La première veut croire aux miracles et accepter une forme de déni.
La deuxième crie aux ornières, à la pensée magique et cumule les preuves d'irréalisme.

Je connais mon amie. Je crains qu'elle me (nous) cache la vérité. Afin de vivre ses derniers moments, le plus normalement possible. J'ai peur qu'elle parte sans dire aurevoir. Elle pourrait le faire.
D'un autre côté, je ne parviens pas à imaginer le jour où "je devrais lui faire mes adieux". Comment fait-on pour quitter quelqu'un lorsqu'on sait qu'on ne le reverra jamais?

Je sais que certaines de nos amies n'ont même pas pu trouver la force d'aller la voir ou l'apeller depuis qu'elle nous annoncé la nouvelle.
Je l'ai vue plusieurs fois et j'ai chaque fois tenter d'agir le plus naturellement possible. Faire comme d'habitude. Avec dans ma tête cette voix qui me torture. Et ce sourire dans mon visage que je ne peux quitter sous peine de me répandre.

Ça faisait un bout de temps que je n'avais pas parlé d'elle. Tellement déni!
J'ai bien eu une phase de rage et de colère que je passais en m'attaquant à des montagnes à vélo.
Ensuite l'espoir. Celui qu'elle nous transmet. Qu'on ne peut ignorer. Elle est tellement forte et radieuse que c'est contagieux.

Et bang! La réalité qui revient me hanter. Un regard navré qui m'adjure de ne pas me faire de faux espoir.

Voilà. Je suis triste. C'est tout.

dimanche 28 novembre 2010

Tuer l'espoir dans l'oeuf

Hier soir, nous avions le souper de Noël de la compagnie de mon mari.
D'année en année, certains visages restent et de nouveaux apparaissent dans le décor.
Cette année, j'ai soupé à côté de la nouvelle blonde d'un collègue de mon mari.
Une jeune femme très gentille et que je préfère de loin à la copine précédente du collègue.

De fil en aiguille, nous sommes venus sur le sujet du cancer de mon amie. (tumeurs au cerveau et métastases aux poumons).
Elle n'a rien dit. Elle a secoué la tête navrée. Et m'a confirmé ce que je croyais: les traitements ne sont utilisés que pour la prolonger un peu...
J'eu beau affirmer le désir de vivre de mon amie, son optismisme inattaquable, ses espoirs inébranlables... Du déni. Que du déni....
Mais une belle façon de bien profiter du peu de temps qu'il lui reste.
Pourquoi s'appitoyer sur son sort alors qu'elle peu vivre de beaux moments encore?

Elle va mourir. Moi aussi je vais mourir. Seulement, pour ma part, je ne sais pas quand. Elle, elle l'idée que ça se rapproche inexorablement, dans peu de temps. Je peux mourir demain matin, je peux mourir dans 30 ans, je pourrai peut-être vivre éternellement. Qui sait?

Approvoiser la mort, c'est apprendre à mieux vivre... c'est ce que l'on dit.

lundi 22 novembre 2010

Y' a pas de dieu pour les Yes Man

J'AI DIT que je voulais une journée tranquille lundi... après les rénos, le party de fiançailles et tout.
Dimanche Coco avait mal au ventre...ça fini par passé.
Durant la nuit de dimanche à lundi Mimine, la plus jeune, a redécoré son lit, ses cheveux et son pyjama à 2h. Douche-lavage-lit de fortune-dodo. En me couchant, j'ai moi-même le ventre qui émet de drôles de gargouillis... right... Je sais ce que ça veut dire.
À 4 h, Enfant chérie se lève et va redécorer la toilette....
Goooodd! C'est de mieux en mieux.
À 6h, torturée par le mal de ventre (et mon chat qui pleure en bas pour me voir), je décide de migrer sur le divan du salon.... et je donne alors aussi dans la redécoration.

Au réveil, Coco est en feu, c'est le bonheur et la joie.
Mimine a la mine basse mais sans plus.
Enfant Chérie se tort et se crache les entrailles.
Pour ma part, je suis une larve sur le divan du salon, incapable de tenir réveillée.

Journée Gatorade, biscuits soda, soupe aux légumes maison et divan. Nous avons végété tout les quatre toute la journée

Je sens que demain, tout le monde sera sur pied... sauf si... pour le punir de s'être moqué de nous et d'avoir clamé haut et fort que sa santé était meilleure que la nôtre, mon mari subisse notre sort.

jeudi 18 novembre 2010

Madame est servie

Eh oui j'étais contente d'être une yes man.
Mais là, me semble que je prendrais bien une petite journée tranquille.
Une journée ben ordinaire.
À ne rien faire d'intéressant.

Cette semaine j'ai été très occupée. J'ai fait plein de trucs que je ne fais pas d'habitude.
Du travail, des rendez-vous, des rénos, des réflexions...
J'ai été très peu à la maison, ce qui est rare.
Mon mari, je ne l'ai pas vu vraiment. Il a fait des "doubles" et était sur le quartz de soir. Alors le peu de temps où il a été à la maison, il dormait.
Donc, j'ai été une maman mono toute la semaine.
Devoirs, leçons, taxi, cours et le toutim relié à la routine des enfants... ben c'était tout à moi.

Cette semaine, j'ai aussi "travaillé" pour de vrai.
J'ai remplacé une amie dans son magasin car elle avait un contre-temps et aucuns employés ne pouvaient venir "garder" le magasin.
J'ai bien aimé et lui ai dit de ne pas hésiter à m'apeller de nouveau.

Mon enfant Chérie avec ses difficultés scolaires a dû faire la tournée des spécialistes. On a eu audiologiste et optométriste. Elle entends très bien (même les consignes) et vois aussi très bien (même le désordre de sa chambre).

Demain j'ai un tas de commissions à faire avant le week-end. Des rénos en vue, de la visite qui vient aider (on doit les nourrir tout de même!!) et les fiançailles de mon amie.
Celle dont je vous avais déjà parlé, celle qui se bat contre le cancer. Tout un évènement.

Voilà... voilà... pas de répit avant au moins lundi...

dimanche 14 novembre 2010

Yes man!

I'm a Yes Man. Comme Jim Carrey dans le film du même nom.

Je ne suis aussi extrême que lui. Oui, je dis souvent oui.
C'est connu.
On m'apelle, on me propose, je dis oui.
Les gens le savent, j'aime la nouveauté, les expériences et je suis facilement décollable de mon planning.

Quotidiennement, je fais des plans pour ma journée. Passer ici, récupérer ça là, travailler sur ceci et aller chercher un tel... Bref au réveil, je sais où je m'en vais.
Parfois entre "récupérer ça là" et "travailler sur ceci" le téléphone sonne et on me proposer d'aller dîner, de travailler sur un projet, d'expérimenter quelque chose. Et je dis oui sans hésiter.
J'aime qu'on me dégomme de ma routine.
J'adore que mes journées ne ressemblent jamais à la précédente.
Je n'aimerais pas me réveiller à 60 ans en regrettant d'avoir vécu toujours dans ma zone de confort et de n'avoir rien tenté.
Chaque occasion qui se présente est une fourche vers une direction différente de ma vie. Je ne veux pas de ligne droite en pleine campagne. Je veux une métropole quadrillée de carefours, d'intersection et d'autoroutes. Je veux que ma vie soit comme une ville qui ne dort jamais.

vendredi 12 novembre 2010

Apellation d'origine... incontrôlée

Vous savez j'ai un homme dans ma vie.
Ici je le surnomme Mon Mari.
C'est un choix d'apellation arbitraire. Cet homme n'a pas le grand (incomensurable) honneur d'être mon époux.
Mais j'ai tout de même opté pour "mari".

Dans le choix des apellations disponibles, c'est le seul qui semblait convenir:

Ami: Certaines appellent leur amoureux de cette façon. Ça sonne comme on se connaît depuis des années, et on vient de développer une attirance... ou nous n'avons rencontré personne alors on s'est accoter.

Petit copain : Ça sied bien si j'ai 15 ans et que je vois ce garçon à l'école et qu'on se pelote dans les casiers.

Chum: Un gars que j'ai rencontré dans un bar et que je ne suis pas sûre de vouloir présenter.

Conjoint: Donne clairement l'impression d'un compte en banque en commun!

Amoureux: Cette apellation suggère que cet homme me faire ardement la cour.

Prétendant: Ça fait vieux jeu.

L'homme de ma vie: Ça sonne comme : "Je suis en extase devant celui qui partage ma vie, je ne vois plus clair!"

Le père de mes enfants: Cette fois, ça laisse suggéré que l'homme m'a fait des enfants avant de lever les pattes. Clairement, ça laisse sous-entendre que nous ne sommes plus ensemble.

Donc... Il reste mari: Parents, amoureux, conjoint.... Bref cette apellation englobe tout...

lundi 8 novembre 2010

Chef de gare

Parfois "j'incompréhensionne" mon entourage.
J'entrevois leurs agissements comme des comportements immuables, non questionnés et balisés dans leur zone de confort.
Souvent se sont des "by the book"... trop heureux de trouver une référence pour leur dire quoi faire. Mais qui ne se questionne jamais sur la pertinence d'inclure ces actions dans leur vie.
C'est écrit, il faut le faire comme ça. Point.
Ça frôle l'obsession. On peut penser ici au petit livre d'informations remis à la sortie de l'hopital (dont le nom m'échappe) qui est pour plusieurs un gourou, dont on ne remet jamais la "bonne parole" en question.
Une de mes connaissances est devenue complètement zinzin avec ce satané bouquin. Il y avait une heure pour chaque chose, et la panique s'installait si l'horraire n'était pas respectée à la lettre.
Accrochée à sa montre bracelet comme à une bouée, je l'entends encore marteler: "Il est 15h15! Mon fils aurait dû manger sa pomme à 15h00! Donc... maintenant il doit boire son verre d'eau à 16h15... et le souper sera retardé aussi de 15 minutes... Et le bain aussi... et le dodo...!"
Et j'ai osé proposer de maintenir le souper à l'heure habituel... vous auriez dû voir sa tête.

Maintenant elle a deux enfants. Toujours aussi accro à son horaire malgré que les enfants ont grandi. Le soir de l'Halloween, cette année, elle planifiait déjà celle de l'an prochain. C'est un lundi! Quelle horreur! Souper, devoirs, bains et Halloween... INCONCEVABLE.

Ce week-end j'ai bien fait marrer des connaissances communes alors que j'étais dans son coin:

- Je pense que je vais aller souper avec Julie.
- Ah oui? Elle t'attends?
- Bah non! Je vais aller lui faire la surprise, je vais aller l'attendre chez-elle après son travail.
- Wooooo!???! T'es folle ou quoi?
- Meuh non!!! En plus je veux juste qu'elle nous accompagne au resto avec les enfants.
- Arrêtes! Elle va faire une crise de panique! (rires)

J'ai laissé tomber l'idée, de peur d'assister à une syncope.

Dans le même week-end, je parlais avec des membres de la famille de Simon, son conjoint. Ils ont un chalet familial en forêt et songeaient à s'en départir. La grand-mère de Simon se désolait:

- Plus personne ne s'en occupe. Simon adorait y aller et chasser. Quand leurs enfants étaient petits, Julie ne voulait qu'il y aille. Maintenant qu'ils sont grands (soupir) elle ne veut pas plus!!

C'est vrai que Julie ne parvient pas à considérer ses enfants autrement qu'une tâche à partager comme la vaisselle ou le lavage. Et elle tient mordicus à ce que les tâches soient partagées équitablement .... selon l'horraire prévue. Un vrai chef de gare!

jeudi 4 novembre 2010

Light needed

Comment pourrais-je décrire ces dernières semaines?
Officiellement comme des montagnes russes.
Je suis venue, ici, écrire plusieurs fois sans pourtant publier mes écrits.
Je me trouvais un peu trop déprimante et hargneuse.

Je croyais que l'automne m'apporterait mes habituelles motivations, mes impulsions vers le changement, mes idées folles...
Cette fois, l'automne me déprime profondément. Le temps me semble lourd, les minutes m'emplissent d'anxiété non justifiée qui me mortifie. Je n'arrive plus à fonctionner réellement.
L'inspiration vient et va, inconstante.

Parfois j'ai l'envie folle de tout balancer et de ne faire que le minimum. Personne n'attends rien de moi sauf ce qui est dévolue à une mère de famille.

J'imagine que je souffre de tristesse saisonnière par manque de lumière. J'ai bien hâte que tout cela me passe, car j'ai l'impression de végéter.

mercredi 27 octobre 2010

Miss Bobo

J'ai depuis longtemps, l'intime conviction, que ma mère sera une petite vieille insupportable.
Vous savez ce genre de dame à la tête blanche qui se plaint, qui renâcle, qui n'a qu'un sujet de conversation: ses bobos, ses médecins, ses médicaments et ses bobos et ses bobos.

J'ai toujours connue ma mère faible, fatiguée, surveillant les signes d'un trouble quelconque, de s'enflammer dès que le docteur trouvait un mal à lui mettre sous la dent... et désespérant que ça ne soit pas plus grave.

Ma mère carbure à la consultation. D'ailleurs, son médecin, elle le pait. Privé. Alors ce vaillant praticien lui dit tout ce qu'elle veut entendre, lui prescrit tous les tests et les examens inimaginables.
Elle est heureuse ma mère.
Au cours des 2 ou 3 dernières années, il n'y a pas une partie de son corps qui n'a pas été examiné par un éminent spécialiste. Elle les a tous vu: ORL, neurologue, rhumatologue, ophtamologiste, audiologiste... alouette!
Évidement, madame est déçue des résultats. "Madame, vous n'avez rien. Vous êtes en parfaite santé." Alors elle passe au bobo suivant, y accordant tout son énergie pour se trouver des rendez-vous et passer des tests. Ainsi de suite....

Alors il n'est pas rare qu'au téléphone qu'elle me déclare sur un ton dramatique: "Ahhhh...(soupir)... c'est demain que je rencontre l'ORL. (soupir)" (attente d'une réaction encourageante de ma part).... (attends encore)....

- Qu'est-ce que tu as?
- Ben voyons! Tu sais bien! C'est mon oreille!
- Euh... c'était pas un problème à un oeil?
- ÇA??? (incrédule) J'ai vu l'ophtalmo le mois dernier. Il n'a rien trouvé.... Mais mon
oreille...blablablablalblabla...

La voilà repartie dans des spéculations, des projections de diagnostiques partant de l'otite congénitale à serpentine en passant par la tumeur belliqueuse cosmique... S'excitant franchement au moment de parler de la plus terrible. (Sonnant comme "Enfin j'aurai un gros gros bobo et tout le monde va s'intéresser à moi!!").

Parce qu'au fond, c'est ça le problème. Ma mère recherche l'attention via la maladie. Elle se défini par rapport à elle. Elle est la maladie.
Il y a quelques années on lui a dit (ou suggéré, allez savoir) qu'elle souffrait de fibromyalgie. Depuis, c'est sa meilleure amie. "Ma fibro par-ci, ma fibro par-là....".

Quand elle m'a annoncé la chose, elle s'est empressée de me dire qu'avec les années, sait-on jamais, que sa fibro allait se transformer en Sclérose en plaques!! (avec beaucoup d'espoir dans la voix).
Elle a eu sa dose de déception lorsque je lui ai fournis les explications médicales qui n'infirmaient pas ses dires.

Il va sans dire qu'elle m'épuise. Et je n'ose même pas l'envisager à 70-80 ans... alors que des bobos... il y en aura pour vrai.

vendredi 22 octobre 2010

Enfant chérie

Mon enfant chérie est en première année.
L'an dernier, la maternelle a été largement catastrophique à cause de son incompétente de prof.
C'était Madame "J'ai-commencé-ma-carrière-sur-le-tard-et-je-n'ai-pas-accumulé-assez-de-temps-pour-prendre-ma-retraite-alors-je-toff".
Je toff en fesant le minimum qu'exige ma tâche.
4 communications par an? Dont 3 bulletins?
Go je vous ponds 3 bulletins identiques et je ne me donne même pas la peine de vous mettre des commentaires.
Je vous fais une petite communication en début d'année impersonnelle. Et voilà ma job est faite!
Apprendre quelque chose aux marmots? Bof... Être attentive à chacun d'eux pour détecter des problèmes que nous pourrions régler avant la première année... hein?...

Voilà qu'il y a une semaine, la nouvelle prof d'Enfant chérie nous appelle pour nous dire que ça ne va pas bien. Nous l'avions constaté aussi lorsque les leçons de syllabes sont arrivé. Notre Enfant Chérie ne savait rien.
En fait, oui, elle sait tout. Mais elle n'arrive pas à nommer ce qu'elle voit.

Demandez à Enfant Chérie de vous montrer des lettres, des chiffres, des mots... Pas de problème elle le fait gracieusement et rapidement.
Demandez à Enfant Chérie de vous nommer une lettre, un chiffre ou un mot que vous lui présentez... Naaaaaaaaa! Ça ne fonctionne pas.

Tout petite, et encore maintenant, elle avait de mignons défaut de prononciations..lababo, koilette, redarde, envèle... Quelques-uns sont encore là. Mais ça ne semblait émouvoir aucun professionnel.

Elle écrit à l'envers... dans tous les sens possibles.

Heureusement, sa prof l'a prise en charge, ainsi que l'orthopédagogue (et sa stagiaire), la psychologue a été consultée et son dossier en chemin pour l'orthophoniste de la commission scolaire. Tout le monde se concerte pour trouver où ça coince et si c'est un trouble d'apprentissage connu. Actuellement, tout le monde penche pour un trouble du language.
Pour ma part je m'informe sur les aphasie, les dyslexies et cie. Je compare, je figure ce que je connais de mon enfant. Par contre, ces troubles présentent autant de particuliarités que d'individus. Chaque cas est unique.

Certains blâme la technique d'enseignement globale, qui a été choisi au détriment de l'enseignement syllabique. Les uns diront que la technique globale contrevient totalement avec le fonctionnement du cerveau, il lui est impossible de photographier des mots. D'autres que la méthode globale fait ressortir plus rapidement les cas de troubles d'apprentissage. Ou encore que la façon globale créé de fausses dyslexies.
J'ai parlé à des profs, ils n'ont jamais eu autant de problèmes d'apprentissage. La nouvelle réforme est un poison.
J'en connais même un qui a prit sa retraite plus tôt, étant complètement en désaccord avec cette façon d'enseigner.

Donc voilà, je dois aider Enfant Chérie du mieux que je peux.
Je ne m'inquiète pas de son intelligence, elle est brillante ça se voit.
Je ne pense pas qu'elle soit moins bonne pour autant.
La seule chose qui m'inquiète, c'est qu'elle abandonne et cesse de faire des efforts un jour.
C'est la chose qui me choquerait le plus.

mardi 12 octobre 2010

Repos non reposant

Ces derniers temps je rêve.
La nuit.
C'est un fait, presque tout le monde rêve la nuit. Bien que plusieurs ne se souviennent pas de leurs rêves.

Moi, je m'en souviens toujours et durant plusieurs mois. Certains rêves reviennent, quelques décors (pourtant inconnus) repassent, des êtres de mon passé réapparaissent sporadiquement.

Les dernières nuits, j'ai été très impliquée dans mes rêves. J'ai eu l'impression de ne pas avoir dormi tellement je prennais part à l'action. Tantôt en spectatrice, d'autre fois en tant qu'actrice de l'histoire. Achat d'une maison bizzare, des délibérations dignent d'Occupation double, des ouragans, un fantôme dans ma maison qui claque les portes, un ancien amoureux qui me conte fleurette...
Durant mon rêve, je pense, je réfléchi, je ressasse des idées qui tournent en rond... Je me réveille et je suis complètement épuisée.

J'aimerais bien une nuit sans rêves... Du repos, que du repos!!

mercredi 6 octobre 2010

Choc optimisme

J'ai passé du temps avec mon amie qui se bat contre le cancer.
C'était la première fois que je la voyais sans ses cheveux.
Le look ne me choque pas. Ça lui va plutôt bien, elle a la gueule pour le porter.

Seulement, c'est criant de réalité. Une preuve que la maladie est là. Ce n'est plus qu'une vague rumeur, une idée à laquelle on ne veut pas croire. C'est bel et bien là.
Les mains tremblantes, la nausée... Pour venir appuyer l'image.

Mais elle croit encore à l'avenir. Elle en parle encore du futur.
Elle sera là quand sa fille posera en tutu avec ses pointes, ou quand son garçon comptera son 50ème but au hockey.
Elle se voit encore vieillir.

Avec autant d'optimisme, elle bercera ses petits-enfants....

mardi 5 octobre 2010

Voisinage maudit

Pendant plusieurs années j'ai clamé le bonheur d'être dans un quartier jeune, plein d'enfants.

Durant l'été, la situation est devenue incontrôlable, désagréable...
Du matin au soir, il y avait un flot incessant d'enfants dans ma cours, jusque dans ma maison.
Vers août, j'ai interdit l'accès à la maison, sauf sur permission spéciale.

Mes enfants, pas parce que c'est les miens, sont agréables avec les autres. Jamais ils ne feraient de mal, de méchancetés et de mesquineries. Ce n'est pas dans leur nature. Quitte à leur attribuer un point négatif, pour égaliser les choses, je vais ajouter qu'ils sont pleurnichards.

Mais, voilà, l'un des voisins que je vais apeller MrTerrible pour l'histoire viens de me faire regretter d'avoir été compréhensive, patiente et tolérante à son endroit.

MrTerrible est enfant unique. Service de garde à la première heure, Service de garde jusqu'à tard, camp de jour tout l'été. Un enfant pour avoir un enfant, à qui on a pas de temps à consacrer. Un enfant porc-épic, un râleur, un garnement enquiquineur, désagréable au possible, vulgaire et malfaisant.

Il harcèle mes enfants, il leur fait mal, il les menace, il a tenté de dévêtir ma fille, il se baisse les culottes devant eux, il vient dans ma cour pour briser intentionnellement nos jouets... Bref il mène la vie dure.

Je lui ai parlé, souvent, je l'ai surveillé, j'ai tenté de l'amadouer... j'ai même demandé à mes enfants de lui laisser une chance, qu'au fond il était peut-être gentil.

J'aurais dû aller voir ses parents dès le début. Sauf, que je ne connais pas ces gens. C'est difficile d'aller cogner à la porte d'une femme qui a la réputation de s'emporter dès qu'on ose dire du mal de son chouchou.

La semaine dernière, MrTerrible a botté intentionnellement un ballon au visage de ma fille pour ensuite rire d'elle.
Mon mari est sorti, lui a crié qu'il ne voulait plus le revoir dans notre cour et de ne plus jamais toucher à nos enfants.

MrTerrible est allé raconté à ses parents que nous l'avions menacé et traité de noms. Il a fait courir le bruit chez d'autres voisins (dont j'ai acceuilli à bras ouverts les marmots). Maintenant on nous regarde de haut en prêtant foi aux allégations de ce petit diable.
On s'est fait dire que nous avons mal agi envers ce pauvre petit. PARDON?

J'enrage. Et maintenant ma porte est close. Plus personne n'est invité. J'en ai assez qu'on se moque de moi comme ça.

jeudi 30 septembre 2010

Sitting and waiting

Je sais, je sais. Je n'étais pas au rendez-vous ces derniers temps.

Je n'étais pas tout à fait là. J'étais ailleurs.
Présentement je suis en méditation.

Sitting and waiting.
J'attends une réponse. De l'univers pour ainsi dire.

J'étais parti de ma vie habituelle.
Je la réintègre avec beaucoup de difficulté.

Comment je faisais pour faire tant de choses à la fois?
Juste d'y penser et j'ai envie de me rouler en boule sur le divan.

La question est surtout de savoir pourquoi JE m'impose tout ce stress alors que je pourrais vivre simplement.
Pourquoi j'essaye de performer alors qu'on attends rien de moi.

Je ne veux plus subir cette foire, ces montagnes russes incessantes.
Il faut que je trouve une façon saine de vivre toutes les sphères de ma vie.

Je pourrais seulement m'occuper de mes enfants, de la maison, et tout le monde serait content. On ne m'en demanderait pas plus.
Mais j'ai voulu, choisi, d'entreprendre un travail par moi-même, de devenir mon propre patron dans un domaine que j'aime. Nullement nécessaire. Seulement parce que j'en ai eu envie.

J'ai l'impression de m'être prise à mon propre jeu.

Il faut que je fasse le point. Que j'évalue mes priorités et les chemins que je veux emprunter.

Évidement, je ne veux rien abandonné. J'ai travaillé trop fort pour tout balancer comme ça. Le format ne me convient plus, je dois en imaginer un tout nouveau qui me sied mieux.

Ou... j'ai tout simplement l'envie de m'asseoir, de ne rien faire et d'attendre ce qui se présentera à moi, sans que je n'aie forcé quoique se soit. Sitting and waiting.

jeudi 16 septembre 2010

J'aime la mode #5 - Jessica Simpson... ou comment ne pas être à son avantage


Cette fille est indéniablement belle. Lorsqu'elle est correctement vêtue, selon sa morphologie c'est la classe. Sinon, elle semble se transformer en caricature de mauvais goût.

Ici, la poitrine semble totalement disproportionnée. Elle est mal définie, on ne sait pas où ça commence et où ça s'arrête. Le tissus en tant que tel, est trop lourd et rigide pour apporter de la fluidité à sa robe. Elle a un petit "bump" mais je crois que c'est encore la faute au tissus et aussi au design des pierres qui accentue le tout.

L'ensemble est mignon. Mais la taille-haute ici, ne rempli pas son rôle d'allonger la silhouette. Il donne plutôt l'impression que sa poitrine est tombante.

Ça se passe de commentaires. Même les journées où je suis fatiguée, je prends la peine d'agencer un jeans... et un t-shirt noir. Ça, ça! C'est n'importe quoi!

Cette fois, le même problème. La poitrine est si opulente, qu'elle tire le tissus et on ne voit plus la taille. En plus la coupe du col et des "épaules" de la robe lui donne un allure de footballeur. Et les manches... pas certaine que ça l'avantage non plus.

J'ai encore un malaise avec les proportions des tissus. Ça manque de souplesse, c'est froncé au niveau du ventre et les manches sont de trop. On ne voit pas la finesse de ses bras.
Jessica est très jolie au fond, qu'elle soit brindille comme à l'époque de Dukes of Hazards (Daisy Dukes) ou plus voluptueuse, elle aurait tout avantage à respecter les courbes de son corps pour être à son meilleur.

lundi 13 septembre 2010

Je la haïs

Je haïs la mort.
Je n'arrive pas à accepter qu'elle est inéluctable. Passage obligé pour tous. Fins, pas fins, idiots, génis, beautés, pichous.
Bref tout le monde se dirige vers la fin. Fin. Je n'aime pas ce qui se termine.
Je vivrais éternellement (ainsi que tout les gens que j'aime évidement!!).
Je n'aime pas que les journées se terminent, elles ne sont jamais assez longues pour moi.
La vie pourra jamais être assez longue.

La mort, je l'ai vue faucher une jeune famille presqu'entière... ne laissant derrière elle qu'un survivant au bord de l'abîme, arracher à des mères (trop souvent) leurs enfants, prendre trop tôt un mari adoré, voler des instants à des enfants qui auraient voulu leurs parents près d'eux quelques misérables mois de plus, menacer des êtres que j'aime... Je la haïs cette vilaine faucheuse.

Elle peut parfois nous surprendre sans crier gare, être prévisible suite à une longue maladie, devenir nécessaire pour atténuer des souffrances, s'insinuer en douce durant la nuit, frapper durement à un moment où toutes les promesses de bonheur se réalisent, devenir un échappatoire à une existence trop mélancolique.

Certains, comme moi, la fuit, d'autres l'implorent, quelques uns l'acceuil avec sérénité ou d'autres la prenne comme la garantie d'une vie meilleure.

En fait, la grande question est de savoir ce qu'il y a après cette vie. Paradis? Néant? Réincarnation? Expédition sur une autre planète? Hantise?
L'âme disparaît-elle avec le corps qui l'a bercée?

J'en suis à ces réflexions... à cause d'un testament à rédiger. Passage obligé ils ont dit. :-)

vendredi 10 septembre 2010

jeudi 9 septembre 2010

J'aime la mode #4 - version 1980 inspirations

De toutes les époques, les années 80, sont selon moi l'époque la plus fertile en look de mauvais goût. Quand je regarde les photos, j'ai l'impression que les gens ne s'habillaient pas toujours selon leur morphologie, ni leur âge. Ça donne aussi l'idée qu'il y avait 2-3 styles différents et que les gens devaient s'y astreindre coûte que coûte.

Ces 2 dernières années, les icônes des années 80 sont revenus peu à peu. Cette fois, c'est beau, c'est harmonieux. On a su garder les proportions, agenceravec des matières et des items plus neutres. On porte les années 80 en petites touches et non en "look total". Heureusement, au niveau coiffure, la tendance est restée contemporaine!

Le legging est revenu en force ces dernières années. Désormais, il se porte avec des tuniques chic, des robes courtes. JAMAIS avec un T-Shirt difforme!

Madonna fut (et est encore) l'idole d'une génération. On a copié des millions de fois son look qui se voulait unique. Avec les années, la madone s'est réinventée sans cesse. C'est Lourdes, sa fille aînée, qui a remis les looks de sa mère au goût du jour avec sa collection Material Girl.

Dans les années 80, les épaulettes étaient des incontournables. Il y en avait dans tous les vêtements et tout le monde les portait sans discernement.
Le look "femme-footballeur" n'avantageait pas toute les dames.
L'épaulette a fait un retour discret. Mais semble maintenant utilisé judicieusement afin de donner un aspect structuré à un vêtement de style militaire.
Je dirais qu'il faut avoir la gueule "fashionista" pour oser ce genre.

Les robes étaient démesurées. Manches ballons, grosses boucles, immense motifs, tissus plastifiés, jupes surdimensionnées...
Il y a quelques designers qui se sont inspirés de ce côté... toute proportion gardée.

La combinaison a bien tenté une percée. On l'a voulu plus neutre, une base à porter sous une veste tendance ou encore avec un esprit safari.
On a beaucoup vu cet été la combi en jeans (souvent le haut en tube).
Dans les années 80, tous le monde la portait. Elle était confortable mais très peu flatteuse pour les rondes.

Qui n'a pas tenté cette coiffure dans les années 80? Grauffriers levez la main!
Émule des groupes pseudo-rock (Poison, Scorpion et cie..) la coiffure rock star a enrichi les producteurs de Spray net.

J'ose espérer que cette tendance ne reviendra JAMAIS!

À suivre... les modèles 2010 inspirés des années 80.

mardi 7 septembre 2010

Mes gens que j'aime

Je suis de nature à apprécier les gens pour ce qu'ils sont. Leurs qualités et leurs défauts en font, selon moi, des entités entières.

Les gens pensent à torts que je suis une "jugeuse".

Pas du tout. Si j'élabore sur un trait de caractère d'une amie qui pour les gens est négatif, c'est seulement pour bien brosser un tableau de cette fille.

Je suis comme une mère devant ses enfants, j'aime tout chez eux même leurs défauts!
En fait, leurs petits travers deviennent pour moi des qualités, des déterminants, ce qui les rends uniques.

Je ne suis pas, non plus, adepte de la pensée unique. Je suis capable de me mettre dans la peau d'une autre personne et de comprendre ses décisions même si elles ne me conviendraient pas.

Ce qui est facile pour moi, pour relever du défi pour une autre.... Par exemple, changer de couleur de cheveux 6 fois dans la même année. Ce qui est pour moi, une occasion de faire du changement, est pour la voisine quelque chose d'angoissant. Mais je comprends.

J'aime bien rire de moi-même aussi. Je n'ai pas honte de mes erreurs, de mes travers et mes excentricités. Pourtant je suis une orgueilleuse...

jeudi 2 septembre 2010

Notion de courage

Pour faire suite à mes grandes idées... j'aimerais parler de courage.

Lorsque devant une situation où il est possible de fuir, nous choisissons d'affronter. Courage.
Où les autres baissent les bras, nous nous relevons les manches. Courage.
Quand la situation est périlleuse, nous nous oublions pour venir en aide. Courage.

Je crois que le courage relève d'un choix. Celui de faire face malgré nos peurs.

Par contre, je n'oserais jamais qualifier le fait d'élever plusieurs enfants d'acte courageux.
J'appelle ça le sens des responsabilités.

Je vous l'accorde, au départ, nous devons faire un choix: Avoir ou ne pas avoir d'enfant.
Mais vous en conviendrez, il n'y a rien d'héroïque dans cette prise de décision. Pas de danger en vue, non? En fait, c'est un acte que nous faisons pour nous-même. Dans l'optique de s'épanouir, de partager notre vie, de l'enrichir.
Ces avantages marginaux viennent toutefois avec un lot de responsabilités. (Les petits caractères en bas du contrat!!)
Mais c'est (la plupart du temps) un choix personnel. Personne ne vous met un canon sur la tempe pour vous obliger à signer un contrat de "procréation obligatoire".

Alors, non, vraiment je refuse la médaille du courage qu'on me tend souvent en me parlant de mes marmots. Je suis une femme responsable. Je sais faire preuve d'abnégation quand il le faut. Je philosophe sur ma vie de famille. Je suis présente dans la vie de mes enfants autant que je le peux. Pas de courage ici. Je fais ce que j'ai à faire. Je me suis engagée à faire de mon mieux. Point.

mercredi 1 septembre 2010

Nous, Québecois, et l'argent

"Oh, Gertrude! Tu as une bien jolie robe!"
"Euh... ouin.. merci... Je l'ai eu en solde..."

"Quel délicieux filet mignon, tu nous reçois en grand Alphonse."
"Bah tu sais, c'était à moitié prix cette semaine dans la circulaire."

"Wow! Tu as réussi tes études de médecine."
" Oui mais je n'ai pas eu encore d'enfants moi... toi tu en a 2 chanceuse."

Des phrases comme on en entends souvent ici.
Les Québecois ont un rapport tordu avec l'argent (et la réussite).... En avoir c'est une honte.
Se payer du luxe, c'est sacrilège. Être en haut de l'échelle un secret.

Ou bien nous n'arrivons pas à accepter les compliments, dénigrement systématique : "Oh! Cette vieille chose? Elle traînait dans un tiroir" au lieu de "Merci, c'est très gentil de le remarquer."

Ou vraiment, avoir de l'argent ou simplement se payer du luxe est si mal vu qu'on se croit obligé de minimiser. C'est vrai que l'art de "péter plus haut que le trou" n'est pas très respecté, mal toléré. Les gens sont si facilement jaloux de leur voisin.

Apparement c'est propre à notre culture. Des restes latents de l'éducation religieuse que nos ancêtres ont reçu. Charité. Pauvreté. Simplicité.

J'en conviens, se sont de belles qualités humaines, nécessaires au bien commun.

Mais qu'y a t-il de mal à être fier de sa réussite? À être heureux d'une rénovation? À s'extasier devant une nouvelle robe griffée qu'on s'est offerte?

Notre bonheur, ne devrait-il pas satisfaire nos parents et amis?
Quand cesserons-nous de faire du "Oui Mais"... Et s'exclamer OUI tout court?

Qu'en pensez-vous?

mardi 31 août 2010

J'aime la mode #3

Kelly Osbourne n'a pas toujours eu la vie facile. Elle s'est battue pour perdre du poids.
La voici sur le tapis des Emmys.
La robe est magnifique, elle a un corps spendide et elle est rayonnante.
Go! Kelly! Go!

lundi 30 août 2010

Masquée et la mode #2

J'aime la coupe, la couleur et les motifs... Mais pas vraiment la fille qui la porte.

vendredi 27 août 2010

Boucane

Depuis des années, les cigaretiers ont la vie dure.
Les publicités anti-tabac gobent plus que la moitié du paquet.
Parfois, la ligue anti-tabac est plus catholique que le pape. Comme cette fois où ils ont déclaré que le musée Gilles Villeneuve contrevenait aux lois, à cause de photos du courseur arborant le sigle Malboro sur son uniforme ( ici ), pour ensuite se rétracter selon toute logique.

Cette phobie du tabac s'est aussi propagée aux bonbons de nos petiots.
Dans mon temps, on fumait des "cigarettes Popeye".
Maintenant, on apelle ça des "batônnets de bonbons".

Malgré tout, ce matin j'ai eu droit à cette déclaration d'Enfant Aîné:

- Je vais dehors avec Enfant Cadet fumer, en exhibant son paquet de "batônnets de bonbons Popeye".

La seule loi qu'Enfant Aîné a saisi c'est qu'il était interdit de fumer à l'intérieur des bâtiments.
Pas que fumer était mauvais!!

Next time

"Ma chère cousine, je ne pourrais pas assister à votre mariage... la prochaine fois peut-être?!"

Nenon, je n'ai pas écrit ça à ma cousine. Mais j'y ai pensé!!
C'est son deuxième mariage et elle le fait dans le sud.
Je n'ai ni l'argent, ni les vacances pour me rendre au Mexique en février.
C'est pas que ça n'aurait pas été plaisant, je suis presque déçue de ne pas y aller.

La prochaine fois....

jeudi 26 août 2010

L'art de se faire avoir

Hier soir je me suis fais prendre comme une amateure.
Comme la stupidité incarnée.

Un homme représentant une fondation a frappé à ma porte.
Il vendait des articles pour venir en aide aux démunis.

À cet instant, j'aurai du fermer la porte. Mais, bon, le gars avait l'air correct, alors je l'ai écouté (malgré son haleine putride d'oignons)

Il m'a présenté plusieurs articles inutiles.
Dont des couteaux de cuisine, que j'ai préféré qu'il range. Moi une lame dans les mains d'un inconnue ça me stresse un peu.
Il a fini par sortir un lampe au led. Un peu intéressante pour le camping et les pannes de courant.
Son prix plutôt élevé.

Il me dit que je peux payer par chèque (et me montre un liasse d'argent avec des chèques au travers) alors je pense clairement, qu'il essaye de me montrer que les gens achètent ses produits.

Et allez savoir pourquoi, j'ai acheté la ***!!*@@""!!!*** de lampe trop chère. Il a vraiment réussi à détourner mon attention de mon envie de ne pas acheter.

Je suis tellement fâchée contre moi de m'être faite duper! J'en ai tellement pas besoin de cette gogosse! Et j'aurais pu faire tellement mieux de mon argent.

Grrrr, gggrrrrrr et re-grrrrrr!

Bon j'imagine que ça se donne bien en cadeau?!

mercredi 25 août 2010

Visite

Je suis passé voir mon amie aujourd'hui. Celle qui se bat contre le cancer.
C'est la première fois que je la vois depuis l'annonce de la nouvelle.

C'est la même fille, elle n'a pas changé.
Elle était radieuse. Zéro déprime, zéro pessimisme.

Disons que ça me rassure pour l'avenir.
Je ne peux pas ne pas croire à sa guérison.

dimanche 22 août 2010

Citation

Cassiopée m'a partagé une belle citation:

C'est parce que la vitesse de la lumière est supérieur a celle du son que tant de gens paraissent brillants avant d'avoir l'air con!!


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Au milieu de tout ces gens

Hier, réunion annuelle de la famille de ma mère. Une grosse famille. Plusieurs clans qui n'ont rien en commun que le sang qui coule dans leur veine. Il faut ce genre d'évènement planifié pour se cotoyer.

Des gens qui ne savent à peu près rien de moi au final. Mes enfants, beaux et allumés comme ils sont, ont su attirer l'attention et les compliments.

Et, moi, sans mon mari parti au golf, j'étais fin seule. Bien sûr, des gens sont venus me parler... Entrevue: métier, ville de résidence et âge des enfants. Et hop, on m'abandonnait pour un nouvel arrivant plus intéressant.

Au souper, ma mère m'a trouvé seule. Je n'avais plus envie de m'imposer aux autres clans. Et personne ne réclamait ma présence. Mon propre clan m'a rejointe peu après ( mes parents et mon frère) et nous avons soupé en famille.

Peu après, je me suis eclipsée avec mes enfants sans un mot. Nul n'a dû s'en formaliser.

Encore une fois, je ne fitais pas dans le décor. Pourtant, je ne suis pas si désagréable que ça.


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vendredi 20 août 2010

Pièges à petits voisins

Je vous raconte 15 minutes dans ma vie hier matin...

Les enfants se sont levé tard et nous étions en train de déjeuner, quand mon amie Hortense est arrivée avec son enfant. Je savais qu'elle allait venir, mais pas à quelle heure. On rigole un peu du fait que je la reçois en jacquette (laide!!). Je vais prendre ma douche.

Pendant ma douche, ma voisine #1 vient avec sa fille, voir si mes enfants veulent jouer avec elle.
Je descend à temps pour la voir, et j'accepte que sa fille reste jouer avec mes enfants et notre visiteur.

Voisine #1 est encore là, quand mon amie Winnyfred passe avec sa fille pour me ramener quelque chose.

Nous discutions toute les 4 lorsque les enfants de voisine #2 viennent cogner pour jouer avec mes enfants, la fille de voisine #1, le fils de Hortense et la fille de Winnyfred. Comptez, ça commence à faire pas mal de petit monde!

Sans compter le téléphone qui sonne, des demandes pour jouer avec mon aînée....

Finalement, Winnyfred et sa fille son partis... mais les autres sont resté.

"Hop! Hop! Hop! tout le monde dehors!!"

J'ai dû vérouiller les portes afin d'éviter qu'ils n'entrent et sortent comme dans un moulin.

Bref c'était ça l'avant-midi hier.

Mais voici ce qui m'a fait sortir de mes gonds, et m'a donné une envie folle de vendre la maison et de partir vivre à la campagne très, très loin!!

L'heure du dîner arrivant, Petite voisine #1 et Petite voisine #2 (et frère) partent.

Hortense et moi préparons des sandwiches pour les enfants que nous installons sur la galerie devant à la table de pique-nique.

Après quelques minutes, nous constatons que #1 et #2 sont de retour.
Ma plus jeune, entre suivis des deux numéros et me demande une autre sandwich.

#1: Moi aussi j'en veux!!!

Masquée: Nenon, vas demander à ta mère si tu as faim!

#1: J'AI FAIM!!! Donne moi une sandwich!

#2: Moi aussi en veux.

Masquée: J'ai dis non, aller à vos maisons.

#1: Moi je vais dîner chez #2 aujourd'hui.

Masquée: Qu'est-ce que vous attendez pour y aller?

#1: Je veux une sandwich!! J'AI FAIM!!!

Masquée: NON!

Je termine l'assiette de mon enfant et elle repart avec dehors.
Une minute plus tard, ma louloutte, revient en pleurs.

" #1 a volé ma sandwich!!!"

Je sors dehors et la chipie est au milieu de la rue avec son larcin en main. Je lui demande de revenir rendre ce qu'elle a prit. Elle me fait un grand sourir et mords à belle dents dans son butin. Je lui ordonne de revenir et elle s'enfuit chez #2 en riant.

J'ai donc appelé voisine #1 pour qu'elle ramasse sa fille chez #2.... Exaspérée!!!!

Je suis près d'installer des pièges à petits voisins sur le terrain. Je les attrape et je les rends à leurs parents sur le champ.

Je quitte demain pour 4 jours... le bonheur!

P.S. Hortense et Winnyfred sont des noms d'emprunt évidement.

mercredi 18 août 2010

Dévore-moi tout rond

"Ne laisse pas la vie dévorer ton rêve, fais en sorte que ton rêve dévore ta vie"....

J'ai lu une phrase comme ça quelque part.
Évidement, ça m'a complètement accrochée.

Moi mon rêve c'est de tout faire ce que j'ai en tête. J'ai un million d'idées. Je manque de temps, les journées sont trop courtes pour moi. Je dévore le temps.
Chaque secondes de ma vie est judicieusement investi.

Même dans les moments de détente, je stresse à l'idée de ne pas en profiter pleinement.

Serais-je une personne trop intense par hasard? Probablement.
Je ne suis jamais en pause. Toujours en mouvement. J'ai du mal à me coucher le soir car il y a encore tant de chose que je voudrais faire.

Mais... bien sûr, il y a un mais... Je n'ai pas une réserve d'énergie illimitée. Je vais souvent jusqu'au bout de mes forces pour ensuite être obligée de me reposer, faire des siestes, me coucher tôt, refuser des invitations/projets/occasions.
Alors je m'en veux, de ne pas savoir modérer mes ardeurs. De gâcher du temps à être sur le carreau.

Ensuite... je repars de plus belle.

Êtes vous du type comptemplatif, modéré ou survolté?

Dissonace

J'ai enfin pu parler à mon amie.

... incurable ... bataille et espoir...

Incurable, quel mot affreux...
Foi, quel mot lumineux...

mardi 17 août 2010

Foutu confiance en soi - ÉDITÉ

J'ai eu l'annonce de la maladie de mon amie par Email. Dimanche.
Je lui ai répondu que je l'appelerais lorsque je ne serais plus un torrent de larmes. Du moins, que je puisse me contenir. Elle n'a pas besoin de mon chagrin, mais de ma force.

Je crois, sans en être certaine, pouvoir discuter avec aplomb sans me laisser emporter.
Et je veux l'apeller. Je veux la voir le plus tôt possible.

Mais je me tourmente. Et, si elle n'avait pas besoin de moi? Si elle réservait ses forces pour les gens qui comptent le plus pour elle? Que je n'en fasse justement pas partie?
J'ai peur d'être de trop, de déranger... Ça serait pour moi un chagrin incomensurable.

Et si je ne l'apellais pas... et que tout le monde pensait comme moi? Qu'on se retenait tous de le faire.

Je suis devant le téléphone, et je n'ose pas apeller.
Pas le bon moment. Pas envie de parler.
Je craint d'être maladroite...
"Comment ça va aujourd'hui?"... Est-ce une question qui se pose?
Je suis vraiment nulle.

... et dire que je suis là à m'inquiéter de mon petit nombril encore...

ÉDITÉ: Ouff je l'ai apellée. Elle était à l'hôpital, mais son chum a pris le temps de m'expliquer et m'a demandé lui téléphoner ce soir, que ça lui ferait du bien de me parler.

lundi 16 août 2010

La nouvelle a fait son chemin

J'ai digéré la mauvaise nouvelle.

Mon chagrin avait deux visages.

Le premier, celui de ma plus vieille amie. La peur de la perdre, de la voir souffrir, de regarder sa vie dépérir. En tentant de lutter contre ces images, et la voir gagner cette bataille.
Elle vaincra, elle en est persuadé. Je veux croire avec elle.

Le deuxième visage est le mien. Mon amie a mon âge. Et je viens encore une fois de réaliser que ma propre vie n'est pas sur une garantie illimitée. Demain, ça pourrait être moi, mon mari ou mes enfants. Comme le dis une grande et sage amie, nous sommes toujours à l'heure pour le grand rendez-vous.

Donc, la maladie des autres, nous confronte nous-même à notre condition humaine. Dans les dernières années, j'ai cotoyé plusieurs fois la mort et la maladie. Et, j'ai la chance, d'être choyée par la santé, l'amour, les enfants, le couple... Disons que ces rencontres, aussi malheureuses soient-elles, vous remette les priorités en place.

dimanche 15 août 2010

Nouvelle crève coeur

Ce matin, j'ai reçu une nouvelle atroce. Inattendue. Injuste.
Mon amie, une mère toute dévouée à ses enfants, entourée et généreuse, vient de m'apprendre qu'elle souffre d'un grave cancer.
Une fille de mon âge, avec de jeunes enfants.

C'est vraiment un coup de poing que je viens de recevoir en plein coeur.

vendredi 13 août 2010

J'aime la mode #1








































J'aime bien ce chandail! Il a l'air confortable et il a une touche "glam". Crédit photo: Fame










































J'aime aussi celui de Shakira, dans le même esprit. Crédit photo: Fame Pictures
Porteriez-vous ce genre de haut?

dimanche 8 août 2010

Un peu de réconfort

Je vais mieux, je vous rassure.
Une petite virée dans ma famille, dans la maison de mon enfance.
Ça vous repose et vous remet en place.
C'est bien quand tu sais que tes parents n'attendent rien de toi.
Juste que tu sois là.

J'ai laissé une soeurette de ma marmaille chez mes parents. Qu'elle profite de bons moments avec grand-mère et grand-père. C'est la première fois pour celle là, sans le reste du groupe.
Elle n'a pas demandé à nous voir depuis, et ici on se fout comme de l'an 40 de son absence... pour l'instant.
Il y a juste les mères pour ressentir le vide que ça laisse, un enfant en moins.
Je n'aime pas que mon noyau soit démantibulé.
Et ce que je déteste par-dessus tout, une peur déraisonnée, c'est de savoir que l'un de mes marmots se baladent en voiture sans que j'y sois.
L'un des plus angoissant moment de ma vie, c'est lorsque Mari chéri est parti faire 2h de route avec les enfants sans moi. La terreur en moi de ne pas faire partie de l'hécatombe, si catastrophe il y a. De rester, seule, derrière. Avec un vide dans le coeur. La certitude de mourir de chagrin.

Je n'ai pas invoqué cette peur sans fondements. J'ai été très secouée par un tel incident parmis mes connaissances. Dans ma tête, ça n'arrive pas qu'aux autres. C'est là à ma porte, à tout instant.

Comme dit ma tante, "Nous sommes toujours à l'heure AU rendez-vous"....
Parfois, fatalité oblige, j'hésite entre deux routes, deux choix... et je sens que je pourrais déclencher le tic-tac qui me mènerait tout droit à ce fameux rendez-vous.

J'ai horreur de la mort. J'ai la phobie de la mort... Est-ce que ça fait de moi quelqu'un de plus vivant?

jeudi 5 août 2010

Maussade

La vie me pèse bien lourd ces jours-ci.
Pourtant, rien de triste, rien de dramatique.
Je me sens seule depuis des semaines.
Pourtant, je suis entourée, mon horaire est chargé de soupers, de fêtes, de rencontre.
Je n'ai plus envie de parler.
Je sens que je détonne, que je n'ai rien en commun avec les gens, les autres se détournent.
Le soleil brille, il fait chaud.
Tout ce que je voudrais c'est du vent frais, de la pluie et ma petite laine.
Il y a fête, c'est plein de gens, tous s'amusent.
Je n'ai pas envie d'y être, je voudrais me tapisser dans un coin, pleurer de n'intéresser personne.
Je parle à mes amies, c'est encore moi qui appelle.
Et je sens la distance, le vent qui souffle à l'opposé, je raccroche le coeur gros d'avoir encore eu l'impression de dérangé, et d'avoir fait les frais de l'élémentaire politesse.

Je suis bien fatiguée des humains... même mon chat ne veut plus de moi!

P.S. Maudit SPM!!!

mardi 3 août 2010

Zone de confort

Aujourd'hui, c'était le jour des essayages de robes pour le mariage de ma cousine Aînée.
Jeune cousine et moi, sommes demoiselles d'honneur.

Cousine Aînée et moi, avons partagé une partie de notre enfance malgré les 3 années qui nous séparaient. Évidement, à l'adolescence nos routes se sont séparées.

Jeune Cousine, comme son nom l'indique est jeune. Elle est 8 ans plus jeune que moi (11 ans avec Aînée). Nos chemins se sont rarement croisés même si nous étions voisines.

Nous n'avons jamais été aussi proches que depuis que nous sommes devenues amies sur Facebook. Tellement, que nous avons hérité (après chantage, harcèlement..) du rôle de demoiselles d'honneurs.

Dans la voiture, cet après-midi, j'ai vraiment rit. Nous avons à nous trois un humour commun, qui se rejoint. Capables d'une autodérision près de l'auto-flagellation. Aussi des histoires familiales, des racines...

(C. Aînée): Masquée et Jeune C. avez-vous apporté les sous-vêtements que vous voulez porter sous votre robe? Parce-que c'est important pour les essayages.

(Masquée): Nenon, je n'ai rien apporté du tout... * clin d'oeil à Jeune C.*

(Jeune C.): Nous n'avions pas l'intention de porter quoique ce soit... on est venu en "commando"*!

(C. Aînée): Que...que... quoi? Vous n'allez pas me faire ça!

Bref, c'était tout un divertissement.

Voilà, qu'elles m'invitent à me joindre à elles (ainsi que d'autres membres de notre famille) pour une croisière dans le sud.

D'emblée je sauterais sur l'occasion. Mais leur mode de "vacances" sort légèrement de ma zone de confort. Pour ma part, si je voyage, je cours à l'agence de voyage afin que tout soit fait dans les règles de l'art, je m'assure confort et facilité. Je ne veux pas de surprise, et partir l'esprit tranquille sachant mon voyage planifier par des experts (et responsables en cas de pépins).Je suis malheureusement un peu (beaucoup) dédaigneuse et j'aime être logée dans des endroits propres hors de tout doute!!

Cousine Aînée partira du Québec en voiture pour se rendre en Floride d'où part la croisière et logera à Miami dans des hôtels pas chers en attendant le départ.

Jeune Cousine, quant à elle, ira en voiture jusqu'à Burlington pour prendre l'avion jusqu'en Floride pour rejoindre Aînée.

Si j'investi un montant d'argent pour des vacances, je veux qu'il soit florissant. Je ne veux pas arriver crevée d'avoir fait 24 h de route non-stop ou d'avoir courru des correspondances.

Mais c'est un choix personnel. Il est au-delà de mes limites personnelles. J'aime que les choses soient claires, organisées. Aussi, chacun y va avec ses moyens financiers.

Mari chéri est aussi invité... mais il est cent fois pire que moi là-dessus.

L'idée de passer à côté de bons moments avec ma famille à cause d'une zone de confort limité... J'aurais envie de prendre sur moi. D'embarquer dans cette aventure (avec un vol direct Fort Lauderdale en partance d'ici) et de me laisser aller à suivre leur rythme. Finalement, de lâcher prise et de voir où ça menerait.

À suivre...

*Sortir en commando: Sortir sans petite culotte... comme Britney Spears!

lundi 2 août 2010

Troc

Cet après-midi un représentant d'Oxfam est venu à la maison.

En discutant à propos de la mission d'Oxfam et de ses mandats, il me dit:

"Il y a des gens expérimentés sur le terrain. Tu sais, moi, demain j'arrive là et je vais voir un enfant-soldat, ça prendra pas 2 minutes qu'il va me descendre. Alors des gens comme vous et moi, on peut pas aller là-bas aider directement."

" Dans mon cas, monsieur, je crois qu'il y penserait à deux fois... je serais une bonne monnaie d'échange... contre une vache ou un chameau!!"

Le a rit au début, et puis jaune... sûrement en train de se demander s'il m'insultait. Pour finalement conclure:

" Est bonne... Mais je pense que je la raconterai pas à une autre madame...Elle risque de pas rire elle!"

C'est tellement mon genre l'autodérision. :-)

dimanche 1 août 2010

Août

Mon corps doit être extrêment sensible aux changements de saison.
Nous entâmons à peine août et je me sens l'esprit automnal.
J'ai envie d'aller aux pommes, de croustades, de faire des sauces tomates avec celles du jardin, de faire des confitures avec les dernières fraises, de griller des graines de citrouille, de préparer un sac d'école, de natter des cheveux avant que l'autobus ne passe....

Bref, on dirait que j'ai un trop-plein de chaleur, de soleil, de sable...

Le soleil ne brille plus de la même façon, les gazons sont secs, les fleurs sont à leur apogée, les jardins regorgent de victuailles...

J'ai besoin de renouveau. De passer à autre chose.

Sablier

La jeunesse a coulé entre mes doigts comme le sable du temps.
Quand nous sommes jeune, nous regardons au loin avec envie.
Sans nous rendre compte que plus nous allons en avant, le monde des possibilités devient ténu.


À 17 ans, tous les choix de carrière sont à porté de main, les rêves à un jet de pierre et les essais-erreurs sans conséquences. Des amours de passage, des amours passionnés, des amours qui viennent et repartent. Avec dans le coeur l'espoir.

À 30 ans, voir les responsabilités de ta vie comme un boulet à ton pied, qui te retient de fuir loin et de recommencer. La peur de n'être plus belle, plus assez jeune, trop déphasée pour obtenir le droit à une nouvelle et bonne vie. Ou la peur t'empêcher d'aller au-delà de tes limites.

Voir ce temps qui a filé, que tu n'as pas pu retenir. Imaginer que le meilleur de la vie est derrière toi, qu'il est déjà trop tard... tu as pris le train et puis tu as tout simplement débarquer à ta station. Aussi simple. Fini.

Au moins à 30 ans, tu as une certaine sagesse, tu sais que la vie est une roue qui tourne, que tout change et évolue. Tu ne regardes plus au loin, car tu es dans ce moment. Tu regardes derrière et regrette les plaisirs de la vie sans compromis. Mais tu sais au fond, que la jeunesse a son lot d'incertitudes, de drames démesurés, de chagrins délirants... Tu n'a plus envie d'être là.

J'ai 30 ans, c'est bon, c'est bien... Et à 50 ans, je regretterai sans doute ce temps où les options étaient limitées mais où j'étais entourée de beaux enfants qui auront alors tous quitté le nid.

samedi 31 juillet 2010

Petit village

Alors que nous étions dans une région éloignée (Saguenay)...

Masquée: Chéri, ici c'est un grand village tu sais, dis-je en pointant devant nous un Rav4 bleu un peu à la blague.
Chéri: Pourquoi tu dis ça?... remarquant la voiture en question.
Masquée: C'est évident que c'est la mère de notre amie. Elle habite ici.
Chéri: Franchement, y a pas juste un Rav4 bleu au Saguenay.
Masquée: Dépasses la... on verra bien.

Et évidement, c'était effectivement la mère de notre amie!!
Fou rire.

Quand on l'a raconté à notre amie, elle l'a trouvé vraiment drôle. Vraiment c'est un grand village!!

vendredi 30 juillet 2010

Une pause parentale bien méritée

Depuis la fin des classes, je suis entièrement consacrée corps et âme à ma marmaille. J'ai tout fait avec eux. Parc, vélo, musées, excursions, voyages, arts, alouette!!!
Je suis au fond, un être un peu solitaire. Qui a besoin de silence, de calme et d'espace.
Un mois. C'est beaucoup pour moi. Et la promiscuité des vacances a sapé mes dernières réserves de patience et de tolérance.

Donc, aujourd'hui c'est ma journée de vacances. Masso, spa, resto et cinoche.
Habituellement, on se gâte sporadiquement avec une de ces sorties. Comme mon mari retourne au travail lundi (pour faire des 12 à 16h), on enligne tout ça aujourd'hui. Un gros 12h de pur plaisir et de relaxation.

Remarquez la masso ce n'est pas un luxe. Je n'arrive presque plus à tourner la tête depuis 1 semaine. Trop de fatigue accumulée.

À mon plus grand bonheur, notre première petite gardienne, aujourd'hui âgée de 19 ans, accepté de prendre soin de la marmaille. L'esprit en paix nous partirons.

À demain, chères lectrices, avec des propos plein de zénitude!!

jeudi 29 juillet 2010

C'est-tu-pas-du-service-ça-madame??

Comme je l'ai mentionné précédement, je reviens de vacances. Qui dit route, dit hôtel et dit resto.

Premier constat, partout le service a été lent et désordonné. Je n'ai rien contre les resto en région, c'est un simple constat ou une série de malchances.

Pour l'une, 4 tables à servir c'était trop. Nous avons attendu, attendu, attendu... Finalement, ça goûtait la bouffe d'hôtel (tel que le nom du resto le disait : Restaurant de l'hôtel).

Pour une autre, coordonner la bouteille de vin commandé avec le repas, s'est révélé une tâche trop ardue... elle a préféré nous l'apporter au 3/4 du repas... en nous spécifiant qu'on pouvait le finir à la chambre. Pffff!

Pour l'autre, simplement prendre notre commande sans soupirer était au-delà de ses forces. Elle nous a fait comprendre qu'on arrivait un peu trop vers la fin du dîner et qu'elle aurait préféré quitter que nous servir.

Une dernière a passé son temps à mémérer contre son employeur, ses horaires, les clients avec une autre...

Très, très ordinaire.

La réceptioniste de l'hôtel bête comme ses pieds parce qu'on était 15 minutes avant l'heure de prise de possession de la chambre. Nous a demandé de quitter et de revenir plus tard. Hey! Madame! C'est de l'accueil ça!!! (Son boss en a été informé...héhéhé!!)

Pour ce qui est de la bouffe pour les enfants... vraiment il y a du travail à faire là-dessus : spaghetti et croquettes de poulet. SVP un peu d'imagination! Nous avons fini par les nourire à la soupe, au pain et au dessert.

En plus, les lieux d'activités doté d'une cantine, d'une cafétéria ou de casse-croûte n'avaient que de la poutine, des frites, des hot dogs et des pogos à offrir. (Népucapablemoi!!)

Le seul endroit où le personnel a été agréable, le menu intéressant et le repas délicieux c'est un resto tenu par un regroupement jeunesse. C'est tout dire.

Je ne veux pas être condescendante, mais quand le travail pour lequel tu es payée c'est de rendre le repas des gens plaisant, accroches toi un sourire et fais de ton mieux!

mercredi 28 juillet 2010

Influence technologique

Qu'on en parle en bien ou en mal, facebook est bel et bien rentré dans nos vies.

Même les petits derniers, les retardataires qui craignaient comme la peste de mettre leur photo sur le web et illico se faire cloner leur carte de crédit, on abdiqué.



J'ai été absente plusieurs jours, accompagnée de mon Iphone (donc toujours en ligne et à l'affut des nouvelles). C'est alors que j'apprends par hasard sur facebook une nouvelle incroyable d'une personne que je considérais comme une amie proche. Le genre de détail de ta vie que tu partages avec tes proches avant d'en faire part aux vagues connaissances.

J'avoue j'ai été très offusquée. Quand je lui ai fait part de ma déception d'avoir été avisée au même titre que ces vagues connaissances, elle m'a dit ne pas savoir où me joindre puisque j'étais en vacances. Euhhh! Déception no#2. Si tu me connaissais bien, il est évident que tu saurais que je traîne mon Iphone partout.... D'ailleurs sais-tu seulement le numéro de mon cellulaire?...

Bref. Revenons à facebook.

Il y a là des tonnes d'informations. Certaines personnes s'amusent à allumer des feux, à faire passer des messages, à faire des déclarations qui autrement elles auraient tue, à annoncer à la va-vite de grandes nouvelles... Allons-nous cesser de nous téléphoner? Sous prétexte que "Je l'avais écris sur Facebook, je pensais que tu l'avais lu!!".

Est-ce le renouveau de la communication ou un fourre-tout?

Sur ce, j'ai une folle envie de faire du ménage dans mes contacts!!

mercredi 21 juillet 2010

Rêve de temps mort

La nuit dernière j'ai mal rêvé. Je ne peux pas dire que ça soit un cauchemar, seulement un rêve plutôt désagréable.

La terre avait subi une catastrophe et je faisais partie d'un groupe de gens qui préservait la vie, la nourriture, la nature afin de pouvoir vivre plus longtemps possible avant l'extinction.
Il y avait un autre groupe de gens qui eux, avaient décidé de vivre à fond en gaspillant tout car la fin était inéluctable.

J'ai écouté il y a quelques mois Temps Mort sur Tou.Tv.. : http://www.tou.tv/temps-mort
J'espère qu'il y aura une deuxième saison.

C'est tout à fait dans le ton de mon rêve.

mardi 20 juillet 2010

J'M'aime pas...baooon

Je n'aime rien sur moi... enfin presque.
Mes orteils sont chouettes. Elles sont droites et sans défauts. La pédicure a dit que j'avais de la chance d'avoir encore des ongles sur mes petits orteils. Semble t-il que ce n'est pas le cas de toutes.
Mes mollets ne sont pas si mal. Délicats et musclés à la fois.... Sauf qu'en remontant ça se gâche!
J'ai l'air d'une patate plantée sur des cure-dents.
Mes cuisses sont bof... cellulite-cellulite... malheureusement quand je marche ça frotte ensemble et c'est très désagréable. Vivement les capris!
Mon ventre... c'est un monstre ridé et mou. La partie que j'aime le moins de mon corps.
Mes fesses difformes... Mes seins vont bientôt piquer une jasette avec mon nombril (détruit par les grossesses).
Mes bras et mes épaules sont musclés, ça va.
Mes 56 000 mentons m'énervent au plus haut point....
Du reste, le visage j'ai raisonnablement été gâtée.

Bref la trentaine avance et je sens que je me déglinque.

Enfant, fille et jeune femme j'ai été mince. Parfois maigre. Mais je n'ai jamais eu de soucis de poids avant la mi-vingtaine. J'ai toujours été à l'aise avec mon corps.
Mes parents avaient une bonne alimentation, le resto c'était une fois par mois et pour partager une pizza en famille.
Quand j'ai rencontré mon mari, je me suis adaptée à son mode de nutrition tout à fait nouveau pour moi. Resto-Resto-Resto.
J'ai pris 60 lbs en peu de temps. C'était atroce. Je me voyais pas grossir.
Facilement, j'ai tout perdu avec un régime. C'était vraiment "faf" comme disent les jeunes.

La venue des enfants a un peu tout bousillé. J'ai gardé du poids de chaque grossesse. Quand les enfants sont partis à l'école et à la garderie, j'ai cessé de courrir après eux... et hop! Je me suis mise à grossir de nouveau. Un gouffre sans fond.

Sauf que moi, dans ma tête je ne suis pas grosse. Je ne me vois pas comme une personne de forte taille. C'est comme si c'était une erreure que je sois grosse. Je n'en fais pas parti!

Mais les faits sont là. Je me réveille et je me vois dans un corps que je n'aime plus. Qui ne me représente pas.

Depuis quelques mois, j'ai entrepris de modifier ma vie. J'ai été inspirée par des filles comme Chiquita Banana. J'ai commencé le vélo, à manger mieux, à courir...

Je n'espère pas un résultat immédiat. Je vise une année pour révolutionner ma vie. L'exercise est entré dans ma vie. Je veux en faire, j'aime en faire... c'est presqu'une drogue. Quand je ne bouge pas, je sens mon corps qui veut s'activer et sortir de sa léthargie.

Je dis non à la junk la plupart du temps. Je préfère investir mes calories dans un bon gros repas que j'aime de temps en temps. J'aime le vin, mais je me le garde pour les fin de semaine.

Je refuse de vivre dans un carcan, l'austérité et un monde fade. Je veux profiter de la vie tout en étant active. C'est la seule solution.

Après plusieurs mois d'exercices, je n'ai pas perdu beaucoup de poids. Mais mon corps a changé c'est officiel. Je sens les muscles qui se forme, qui raffermissent ma silhouette et mon énergie qui est différente.

Je vais finir par m'aimer! C'est promis!

lundi 19 juillet 2010

Je prendrai des vacances... au retour de mes vacances...

En fait, ce ne sont pas tout à fait mes vacances mais celles de mes enfants et de mon mari. Durant l'année scolaire, j'ai ma petite affaire, je suis travailleuse autonome. Dès que les classes finissent, mes vacances aussi!
Mais je ne suis pas la seule, non?
Être mère à temps partiel, et mère à temps plein c'est tout un monde.
Il faut que je reprenne l'habitude d'être assaillie de toutes parts, toujours en mode "question-réponse" (réponses rapides SVP!!) et d'entendre du bruit continuellement.
Seule à la maison, je vis de silence. Pas de musique, pas de télé. Juste le ronron du frigo.

Mon mari est maintenant aussi en vacances. Donc, nous effectuons la ronde des campings, des visites aux familles et amis, les BBQ.... Ciel que je suis épuisée.
Les enfants jouent du matin au soir dehors, dans la piscine avec des tonnes d'amis. Ça fait pas mal de petit monde autour de moi.

Je me suis surprise souvent à y prendre goût malgré les envies folles de retourner à mon travail, de retrouver la routine. Pas d'horaires, plein de découvertes, d'amis et de jeux.
Mais vous savez comme moi, les enfants ne reconnaissent que rarement ce que l'on fait pour eux. Ils veulent du service 5 étoiles et demi.

Quand mon mari retournera au travail, il restera tout un mois avant la rentrée scolaire... espérons que j'y survivrai! Du mois, que j'aurai assez d'imagination pour les tenir occupés jusqu'à la fin! :-)))

jeudi 15 juillet 2010

Comme se parler à soi-même

Je crois qu'écrire c'est discuter avec soi-même.
Mettre par écrits ses anecdotes permet de faire un retour en arrière. Les craintes, les colères prennent un sens différent une fois couché sur l'écran (faute d'écrire le papier).
L'avantage de s'étaler sur la blogosphère c'est d'engager un échange avec des gens qui ne sont pas concernés par vos problèmes ou vos interrogations. Ça amène un point de vue neuf.
Je ne sais pas si on peut faire une scision entre la personne que l'on est dans la vie et celle qui écrit sur le net. Est-on touché au même niveau par les désaccords et les remontances? Se sent-on jugée malgré l'apparence d'anonymat?

mercredi 14 juillet 2010

Parce qu'il faut commencer quelque part

J'aurai voulu trouver quelque chose d'original pour me présenter. Un trait d'humour pour me faire remarquer dans cet océan de blogs. Ou une idée très ingénieuse pour vous accrocher dès les premières lignes.
Cette idée aurait pu être intéressante. Sauf qu'elle élève le niveau "Il faut que j'épate mon lectorat" d'un cran.
Donc, je vais la jouer "low profile". Je suis une femme, je vis parmis vous, je suis peut-être votre voisine, votre amie, votre mère ...(euhhh... bon je pousse un peu là)... Bref une fille comme tant d'autre.

J'ai seulement envie d'écrire. Point. Je veux ma parcelle de terrain dans le village virtuel.

Peut-être que je vivrais l'aventure seule, peut-être qu'on m'accompagnera. Ça m'importe peu. Je vais écrire c'est ça l'important.