jeudi 30 septembre 2010

Sitting and waiting

Je sais, je sais. Je n'étais pas au rendez-vous ces derniers temps.

Je n'étais pas tout à fait là. J'étais ailleurs.
Présentement je suis en méditation.

Sitting and waiting.
J'attends une réponse. De l'univers pour ainsi dire.

J'étais parti de ma vie habituelle.
Je la réintègre avec beaucoup de difficulté.

Comment je faisais pour faire tant de choses à la fois?
Juste d'y penser et j'ai envie de me rouler en boule sur le divan.

La question est surtout de savoir pourquoi JE m'impose tout ce stress alors que je pourrais vivre simplement.
Pourquoi j'essaye de performer alors qu'on attends rien de moi.

Je ne veux plus subir cette foire, ces montagnes russes incessantes.
Il faut que je trouve une façon saine de vivre toutes les sphères de ma vie.

Je pourrais seulement m'occuper de mes enfants, de la maison, et tout le monde serait content. On ne m'en demanderait pas plus.
Mais j'ai voulu, choisi, d'entreprendre un travail par moi-même, de devenir mon propre patron dans un domaine que j'aime. Nullement nécessaire. Seulement parce que j'en ai eu envie.

J'ai l'impression de m'être prise à mon propre jeu.

Il faut que je fasse le point. Que j'évalue mes priorités et les chemins que je veux emprunter.

Évidement, je ne veux rien abandonné. J'ai travaillé trop fort pour tout balancer comme ça. Le format ne me convient plus, je dois en imaginer un tout nouveau qui me sied mieux.

Ou... j'ai tout simplement l'envie de m'asseoir, de ne rien faire et d'attendre ce qui se présentera à moi, sans que je n'aie forcé quoique se soit. Sitting and waiting.

jeudi 16 septembre 2010

J'aime la mode #5 - Jessica Simpson... ou comment ne pas être à son avantage


Cette fille est indéniablement belle. Lorsqu'elle est correctement vêtue, selon sa morphologie c'est la classe. Sinon, elle semble se transformer en caricature de mauvais goût.

Ici, la poitrine semble totalement disproportionnée. Elle est mal définie, on ne sait pas où ça commence et où ça s'arrête. Le tissus en tant que tel, est trop lourd et rigide pour apporter de la fluidité à sa robe. Elle a un petit "bump" mais je crois que c'est encore la faute au tissus et aussi au design des pierres qui accentue le tout.

L'ensemble est mignon. Mais la taille-haute ici, ne rempli pas son rôle d'allonger la silhouette. Il donne plutôt l'impression que sa poitrine est tombante.

Ça se passe de commentaires. Même les journées où je suis fatiguée, je prends la peine d'agencer un jeans... et un t-shirt noir. Ça, ça! C'est n'importe quoi!

Cette fois, le même problème. La poitrine est si opulente, qu'elle tire le tissus et on ne voit plus la taille. En plus la coupe du col et des "épaules" de la robe lui donne un allure de footballeur. Et les manches... pas certaine que ça l'avantage non plus.

J'ai encore un malaise avec les proportions des tissus. Ça manque de souplesse, c'est froncé au niveau du ventre et les manches sont de trop. On ne voit pas la finesse de ses bras.
Jessica est très jolie au fond, qu'elle soit brindille comme à l'époque de Dukes of Hazards (Daisy Dukes) ou plus voluptueuse, elle aurait tout avantage à respecter les courbes de son corps pour être à son meilleur.

lundi 13 septembre 2010

Je la haïs

Je haïs la mort.
Je n'arrive pas à accepter qu'elle est inéluctable. Passage obligé pour tous. Fins, pas fins, idiots, génis, beautés, pichous.
Bref tout le monde se dirige vers la fin. Fin. Je n'aime pas ce qui se termine.
Je vivrais éternellement (ainsi que tout les gens que j'aime évidement!!).
Je n'aime pas que les journées se terminent, elles ne sont jamais assez longues pour moi.
La vie pourra jamais être assez longue.

La mort, je l'ai vue faucher une jeune famille presqu'entière... ne laissant derrière elle qu'un survivant au bord de l'abîme, arracher à des mères (trop souvent) leurs enfants, prendre trop tôt un mari adoré, voler des instants à des enfants qui auraient voulu leurs parents près d'eux quelques misérables mois de plus, menacer des êtres que j'aime... Je la haïs cette vilaine faucheuse.

Elle peut parfois nous surprendre sans crier gare, être prévisible suite à une longue maladie, devenir nécessaire pour atténuer des souffrances, s'insinuer en douce durant la nuit, frapper durement à un moment où toutes les promesses de bonheur se réalisent, devenir un échappatoire à une existence trop mélancolique.

Certains, comme moi, la fuit, d'autres l'implorent, quelques uns l'acceuil avec sérénité ou d'autres la prenne comme la garantie d'une vie meilleure.

En fait, la grande question est de savoir ce qu'il y a après cette vie. Paradis? Néant? Réincarnation? Expédition sur une autre planète? Hantise?
L'âme disparaît-elle avec le corps qui l'a bercée?

J'en suis à ces réflexions... à cause d'un testament à rédiger. Passage obligé ils ont dit. :-)

vendredi 10 septembre 2010

jeudi 9 septembre 2010

J'aime la mode #4 - version 1980 inspirations

De toutes les époques, les années 80, sont selon moi l'époque la plus fertile en look de mauvais goût. Quand je regarde les photos, j'ai l'impression que les gens ne s'habillaient pas toujours selon leur morphologie, ni leur âge. Ça donne aussi l'idée qu'il y avait 2-3 styles différents et que les gens devaient s'y astreindre coûte que coûte.

Ces 2 dernières années, les icônes des années 80 sont revenus peu à peu. Cette fois, c'est beau, c'est harmonieux. On a su garder les proportions, agenceravec des matières et des items plus neutres. On porte les années 80 en petites touches et non en "look total". Heureusement, au niveau coiffure, la tendance est restée contemporaine!

Le legging est revenu en force ces dernières années. Désormais, il se porte avec des tuniques chic, des robes courtes. JAMAIS avec un T-Shirt difforme!

Madonna fut (et est encore) l'idole d'une génération. On a copié des millions de fois son look qui se voulait unique. Avec les années, la madone s'est réinventée sans cesse. C'est Lourdes, sa fille aînée, qui a remis les looks de sa mère au goût du jour avec sa collection Material Girl.

Dans les années 80, les épaulettes étaient des incontournables. Il y en avait dans tous les vêtements et tout le monde les portait sans discernement.
Le look "femme-footballeur" n'avantageait pas toute les dames.
L'épaulette a fait un retour discret. Mais semble maintenant utilisé judicieusement afin de donner un aspect structuré à un vêtement de style militaire.
Je dirais qu'il faut avoir la gueule "fashionista" pour oser ce genre.

Les robes étaient démesurées. Manches ballons, grosses boucles, immense motifs, tissus plastifiés, jupes surdimensionnées...
Il y a quelques designers qui se sont inspirés de ce côté... toute proportion gardée.

La combinaison a bien tenté une percée. On l'a voulu plus neutre, une base à porter sous une veste tendance ou encore avec un esprit safari.
On a beaucoup vu cet été la combi en jeans (souvent le haut en tube).
Dans les années 80, tous le monde la portait. Elle était confortable mais très peu flatteuse pour les rondes.

Qui n'a pas tenté cette coiffure dans les années 80? Grauffriers levez la main!
Émule des groupes pseudo-rock (Poison, Scorpion et cie..) la coiffure rock star a enrichi les producteurs de Spray net.

J'ose espérer que cette tendance ne reviendra JAMAIS!

À suivre... les modèles 2010 inspirés des années 80.

mardi 7 septembre 2010

Mes gens que j'aime

Je suis de nature à apprécier les gens pour ce qu'ils sont. Leurs qualités et leurs défauts en font, selon moi, des entités entières.

Les gens pensent à torts que je suis une "jugeuse".

Pas du tout. Si j'élabore sur un trait de caractère d'une amie qui pour les gens est négatif, c'est seulement pour bien brosser un tableau de cette fille.

Je suis comme une mère devant ses enfants, j'aime tout chez eux même leurs défauts!
En fait, leurs petits travers deviennent pour moi des qualités, des déterminants, ce qui les rends uniques.

Je ne suis pas, non plus, adepte de la pensée unique. Je suis capable de me mettre dans la peau d'une autre personne et de comprendre ses décisions même si elles ne me conviendraient pas.

Ce qui est facile pour moi, pour relever du défi pour une autre.... Par exemple, changer de couleur de cheveux 6 fois dans la même année. Ce qui est pour moi, une occasion de faire du changement, est pour la voisine quelque chose d'angoissant. Mais je comprends.

J'aime bien rire de moi-même aussi. Je n'ai pas honte de mes erreurs, de mes travers et mes excentricités. Pourtant je suis une orgueilleuse...

jeudi 2 septembre 2010

Notion de courage

Pour faire suite à mes grandes idées... j'aimerais parler de courage.

Lorsque devant une situation où il est possible de fuir, nous choisissons d'affronter. Courage.
Où les autres baissent les bras, nous nous relevons les manches. Courage.
Quand la situation est périlleuse, nous nous oublions pour venir en aide. Courage.

Je crois que le courage relève d'un choix. Celui de faire face malgré nos peurs.

Par contre, je n'oserais jamais qualifier le fait d'élever plusieurs enfants d'acte courageux.
J'appelle ça le sens des responsabilités.

Je vous l'accorde, au départ, nous devons faire un choix: Avoir ou ne pas avoir d'enfant.
Mais vous en conviendrez, il n'y a rien d'héroïque dans cette prise de décision. Pas de danger en vue, non? En fait, c'est un acte que nous faisons pour nous-même. Dans l'optique de s'épanouir, de partager notre vie, de l'enrichir.
Ces avantages marginaux viennent toutefois avec un lot de responsabilités. (Les petits caractères en bas du contrat!!)
Mais c'est (la plupart du temps) un choix personnel. Personne ne vous met un canon sur la tempe pour vous obliger à signer un contrat de "procréation obligatoire".

Alors, non, vraiment je refuse la médaille du courage qu'on me tend souvent en me parlant de mes marmots. Je suis une femme responsable. Je sais faire preuve d'abnégation quand il le faut. Je philosophe sur ma vie de famille. Je suis présente dans la vie de mes enfants autant que je le peux. Pas de courage ici. Je fais ce que j'ai à faire. Je me suis engagée à faire de mon mieux. Point.

mercredi 1 septembre 2010

Nous, Québecois, et l'argent

"Oh, Gertrude! Tu as une bien jolie robe!"
"Euh... ouin.. merci... Je l'ai eu en solde..."

"Quel délicieux filet mignon, tu nous reçois en grand Alphonse."
"Bah tu sais, c'était à moitié prix cette semaine dans la circulaire."

"Wow! Tu as réussi tes études de médecine."
" Oui mais je n'ai pas eu encore d'enfants moi... toi tu en a 2 chanceuse."

Des phrases comme on en entends souvent ici.
Les Québecois ont un rapport tordu avec l'argent (et la réussite).... En avoir c'est une honte.
Se payer du luxe, c'est sacrilège. Être en haut de l'échelle un secret.

Ou bien nous n'arrivons pas à accepter les compliments, dénigrement systématique : "Oh! Cette vieille chose? Elle traînait dans un tiroir" au lieu de "Merci, c'est très gentil de le remarquer."

Ou vraiment, avoir de l'argent ou simplement se payer du luxe est si mal vu qu'on se croit obligé de minimiser. C'est vrai que l'art de "péter plus haut que le trou" n'est pas très respecté, mal toléré. Les gens sont si facilement jaloux de leur voisin.

Apparement c'est propre à notre culture. Des restes latents de l'éducation religieuse que nos ancêtres ont reçu. Charité. Pauvreté. Simplicité.

J'en conviens, se sont de belles qualités humaines, nécessaires au bien commun.

Mais qu'y a t-il de mal à être fier de sa réussite? À être heureux d'une rénovation? À s'extasier devant une nouvelle robe griffée qu'on s'est offerte?

Notre bonheur, ne devrait-il pas satisfaire nos parents et amis?
Quand cesserons-nous de faire du "Oui Mais"... Et s'exclamer OUI tout court?

Qu'en pensez-vous?