mardi 15 mars 2011

Derrière soi

La masquée n'est pas très assidue. Plus d'un mois sans nouvelles.
Avais-je une panne d'inspiration? Sans doute.
Ou certainement pas envie de de parler (i.e. écrire) pour rien dire.

Pourquoi ce soudain regain d'intérêt. Parce que porter par la réflexion des derniers jours.
Au départ, une discussion avec une amie du secondaire... via Facebook évidement...
Dans mon souvenir Mel était une jeune fille restée gamine. Amusante avec un style particulier.
Je ne lui ai jamais connu d'amoureux. Encore moins se pâmer sur un garçon.
À cette époque, elle ne comprenait pas pourquoi elle ne s'excitait pas pour les mecs comme nous. Sans plus. Pour cause, elle aimait les filles sans le savoir vraiment encore.
Mais cet aspect de sa n'a jamais été un choc pour elle, ni une entrave à son bonheur. Ça s'est fait tout naturellement, sans questionnement.

D'un commun accord, nous avons décrété que l'adolescence fut la pire période de notre vie. Malgré les apparences, elle était très malheureuse.
J'étais aussi dans un mauvais mood.

Je n'ai jamais senti d'appartenance au groupe de gens qui fréquentaient mon école secondaire. J'ai toujours eu le don te me faire détester. Quoique j'étais peut-être trop sensible, je prenais sans doute trop à coeur les méchancetés typiques aux adolescents, je ne savais pas réagir aux attaques ni rendre les coups. Les cours, les examens ne me stressaient pas du tout. Mais les relations avec mes pairs m'angoissaient au plus haut point.
Durant cette période, j'ai aussi perdu foi en l'amitié. Enfant, j'avais une unique et seule meilleure amie. Tout le primaire et le début du secondaire nous avions été inséparables. De vraies soeurs. Des jumelles.
J'étais devenue trop pénible, angoissée, malheureuse, et un fardeau pour mon amie. Elle m'a juste laissé tombée.
Avec les garçons, j'étais trop intense. Pour moi c'était à la vie, à la mort. Quasi mariage forcé.
Je n'ai jamais su trop y faire.
Après une peine d'amour intense j'ai aussi perdu foi en l'amour passionné.

Ce qui explique pourquoi maintenant, je suis une adulte qui claque la porte avant de se faire jeter. Je ne cherche pas à réparer les pots cassés, ni à trouver des explications. Je pars point.

Il y a tout un cimetière d'histoires abandonnées, non-terminées, abrégées derrière moi.
Elles me drainent comme autant de boulets à la cheville.

J'aimerais juste faire taire tous regrets, sans pour autant aller ressasser tout cela. Genre de concept d'aller "terminer" toutes ces histoires officiellement. Peut-on juste accepter son passé et faire une croix sur celui-ci en se disant, le passé est le passé et basta?

6 commentaires:

Unknown a dit…

Il semble que ce qu'on a vécu au secondaire reste... et même les années qui suivent (ou avant). Inconsciemment, je sais que je m'habille normalement et sobrement parce qu'en secondaire 2 on s'est foutu de ma gueule à cause de ça.

Intérieurement je suis attirée par les bizarreries et je commence à m'afficher ouvertement. Mais jamais je n'aurais voulu qu'on me pointe du doigt avant. J'étais intérieurement très fucké et extérieurement fallait que tout soit Normal.

Bref, on devient ce qu'on est de par nos expériences passées et on ne peut que vivre avec je pense :) Et s'accepter tel qu'on est. Si les autres ne nous aime pas comme ça, ben tant pis... bye bye on a pas de temps à perdre avec ça :)

La blogeuse masquée a dit…

Moi aussi j'aurais voulu être la fille la plus normale qui soit. Qu'on me remarque juste parce que je suis sympa.
Mais j'avais ce don pour m'attirer la jalousie, pour déplaire, pour ne pas faire ce qu'on attendait de moi, pour attirer l'attention en classe soit par mes bonnes notes ou mes prises de bec avec les profs...
J'avais juste le don de ne pas être à ma place.
Il a aussi fallu que je sois la copine du gars que la moitié des filles convoitaient (bonjour les bitcheries!)
J'avais plus de poitrine que les autres... bonjour les bitcheries encore!!
Disons qu'après le secondaire j'ai pris mes jambes à mon cou et fui dans la grande ville! Je n'ai plus jamais revu personne.

J'aimerais bien me débarrasser de ce besoin d'approbation que j'ai...

Sébastien Haton a dit…

Je vois bien de quoi tu parles. J'ai vécu cette trahison d'ami dans ma jeunesse (mais je crois que nous avons tous vécu ça) et il m'est arrivé plus tard de trahir à mon tour.
Mais tout ça, aujourd'hui, je l'ai laissé en arrière. Ce sont des vieux souvenirs tout chiffonnés qui ne m'intéressent plus.
Comment fait-on ? Je crois que c'est une décision personnelle : "JE décide de ne plus me comporter comme ça !" Ça a marché sur moi.
s.h.

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