mardi 31 août 2010

J'aime la mode #3

Kelly Osbourne n'a pas toujours eu la vie facile. Elle s'est battue pour perdre du poids.
La voici sur le tapis des Emmys.
La robe est magnifique, elle a un corps spendide et elle est rayonnante.
Go! Kelly! Go!

lundi 30 août 2010

Masquée et la mode #2

J'aime la coupe, la couleur et les motifs... Mais pas vraiment la fille qui la porte.

vendredi 27 août 2010

Boucane

Depuis des années, les cigaretiers ont la vie dure.
Les publicités anti-tabac gobent plus que la moitié du paquet.
Parfois, la ligue anti-tabac est plus catholique que le pape. Comme cette fois où ils ont déclaré que le musée Gilles Villeneuve contrevenait aux lois, à cause de photos du courseur arborant le sigle Malboro sur son uniforme ( ici ), pour ensuite se rétracter selon toute logique.

Cette phobie du tabac s'est aussi propagée aux bonbons de nos petiots.
Dans mon temps, on fumait des "cigarettes Popeye".
Maintenant, on apelle ça des "batônnets de bonbons".

Malgré tout, ce matin j'ai eu droit à cette déclaration d'Enfant Aîné:

- Je vais dehors avec Enfant Cadet fumer, en exhibant son paquet de "batônnets de bonbons Popeye".

La seule loi qu'Enfant Aîné a saisi c'est qu'il était interdit de fumer à l'intérieur des bâtiments.
Pas que fumer était mauvais!!

Next time

"Ma chère cousine, je ne pourrais pas assister à votre mariage... la prochaine fois peut-être?!"

Nenon, je n'ai pas écrit ça à ma cousine. Mais j'y ai pensé!!
C'est son deuxième mariage et elle le fait dans le sud.
Je n'ai ni l'argent, ni les vacances pour me rendre au Mexique en février.
C'est pas que ça n'aurait pas été plaisant, je suis presque déçue de ne pas y aller.

La prochaine fois....

jeudi 26 août 2010

L'art de se faire avoir

Hier soir je me suis fais prendre comme une amateure.
Comme la stupidité incarnée.

Un homme représentant une fondation a frappé à ma porte.
Il vendait des articles pour venir en aide aux démunis.

À cet instant, j'aurai du fermer la porte. Mais, bon, le gars avait l'air correct, alors je l'ai écouté (malgré son haleine putride d'oignons)

Il m'a présenté plusieurs articles inutiles.
Dont des couteaux de cuisine, que j'ai préféré qu'il range. Moi une lame dans les mains d'un inconnue ça me stresse un peu.
Il a fini par sortir un lampe au led. Un peu intéressante pour le camping et les pannes de courant.
Son prix plutôt élevé.

Il me dit que je peux payer par chèque (et me montre un liasse d'argent avec des chèques au travers) alors je pense clairement, qu'il essaye de me montrer que les gens achètent ses produits.

Et allez savoir pourquoi, j'ai acheté la ***!!*@@""!!!*** de lampe trop chère. Il a vraiment réussi à détourner mon attention de mon envie de ne pas acheter.

Je suis tellement fâchée contre moi de m'être faite duper! J'en ai tellement pas besoin de cette gogosse! Et j'aurais pu faire tellement mieux de mon argent.

Grrrr, gggrrrrrr et re-grrrrrr!

Bon j'imagine que ça se donne bien en cadeau?!

mercredi 25 août 2010

Visite

Je suis passé voir mon amie aujourd'hui. Celle qui se bat contre le cancer.
C'est la première fois que je la vois depuis l'annonce de la nouvelle.

C'est la même fille, elle n'a pas changé.
Elle était radieuse. Zéro déprime, zéro pessimisme.

Disons que ça me rassure pour l'avenir.
Je ne peux pas ne pas croire à sa guérison.

dimanche 22 août 2010

Citation

Cassiopée m'a partagé une belle citation:

C'est parce que la vitesse de la lumière est supérieur a celle du son que tant de gens paraissent brillants avant d'avoir l'air con!!


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Au milieu de tout ces gens

Hier, réunion annuelle de la famille de ma mère. Une grosse famille. Plusieurs clans qui n'ont rien en commun que le sang qui coule dans leur veine. Il faut ce genre d'évènement planifié pour se cotoyer.

Des gens qui ne savent à peu près rien de moi au final. Mes enfants, beaux et allumés comme ils sont, ont su attirer l'attention et les compliments.

Et, moi, sans mon mari parti au golf, j'étais fin seule. Bien sûr, des gens sont venus me parler... Entrevue: métier, ville de résidence et âge des enfants. Et hop, on m'abandonnait pour un nouvel arrivant plus intéressant.

Au souper, ma mère m'a trouvé seule. Je n'avais plus envie de m'imposer aux autres clans. Et personne ne réclamait ma présence. Mon propre clan m'a rejointe peu après ( mes parents et mon frère) et nous avons soupé en famille.

Peu après, je me suis eclipsée avec mes enfants sans un mot. Nul n'a dû s'en formaliser.

Encore une fois, je ne fitais pas dans le décor. Pourtant, je ne suis pas si désagréable que ça.


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vendredi 20 août 2010

Pièges à petits voisins

Je vous raconte 15 minutes dans ma vie hier matin...

Les enfants se sont levé tard et nous étions en train de déjeuner, quand mon amie Hortense est arrivée avec son enfant. Je savais qu'elle allait venir, mais pas à quelle heure. On rigole un peu du fait que je la reçois en jacquette (laide!!). Je vais prendre ma douche.

Pendant ma douche, ma voisine #1 vient avec sa fille, voir si mes enfants veulent jouer avec elle.
Je descend à temps pour la voir, et j'accepte que sa fille reste jouer avec mes enfants et notre visiteur.

Voisine #1 est encore là, quand mon amie Winnyfred passe avec sa fille pour me ramener quelque chose.

Nous discutions toute les 4 lorsque les enfants de voisine #2 viennent cogner pour jouer avec mes enfants, la fille de voisine #1, le fils de Hortense et la fille de Winnyfred. Comptez, ça commence à faire pas mal de petit monde!

Sans compter le téléphone qui sonne, des demandes pour jouer avec mon aînée....

Finalement, Winnyfred et sa fille son partis... mais les autres sont resté.

"Hop! Hop! Hop! tout le monde dehors!!"

J'ai dû vérouiller les portes afin d'éviter qu'ils n'entrent et sortent comme dans un moulin.

Bref c'était ça l'avant-midi hier.

Mais voici ce qui m'a fait sortir de mes gonds, et m'a donné une envie folle de vendre la maison et de partir vivre à la campagne très, très loin!!

L'heure du dîner arrivant, Petite voisine #1 et Petite voisine #2 (et frère) partent.

Hortense et moi préparons des sandwiches pour les enfants que nous installons sur la galerie devant à la table de pique-nique.

Après quelques minutes, nous constatons que #1 et #2 sont de retour.
Ma plus jeune, entre suivis des deux numéros et me demande une autre sandwich.

#1: Moi aussi j'en veux!!!

Masquée: Nenon, vas demander à ta mère si tu as faim!

#1: J'AI FAIM!!! Donne moi une sandwich!

#2: Moi aussi en veux.

Masquée: J'ai dis non, aller à vos maisons.

#1: Moi je vais dîner chez #2 aujourd'hui.

Masquée: Qu'est-ce que vous attendez pour y aller?

#1: Je veux une sandwich!! J'AI FAIM!!!

Masquée: NON!

Je termine l'assiette de mon enfant et elle repart avec dehors.
Une minute plus tard, ma louloutte, revient en pleurs.

" #1 a volé ma sandwich!!!"

Je sors dehors et la chipie est au milieu de la rue avec son larcin en main. Je lui demande de revenir rendre ce qu'elle a prit. Elle me fait un grand sourir et mords à belle dents dans son butin. Je lui ordonne de revenir et elle s'enfuit chez #2 en riant.

J'ai donc appelé voisine #1 pour qu'elle ramasse sa fille chez #2.... Exaspérée!!!!

Je suis près d'installer des pièges à petits voisins sur le terrain. Je les attrape et je les rends à leurs parents sur le champ.

Je quitte demain pour 4 jours... le bonheur!

P.S. Hortense et Winnyfred sont des noms d'emprunt évidement.

mercredi 18 août 2010

Dévore-moi tout rond

"Ne laisse pas la vie dévorer ton rêve, fais en sorte que ton rêve dévore ta vie"....

J'ai lu une phrase comme ça quelque part.
Évidement, ça m'a complètement accrochée.

Moi mon rêve c'est de tout faire ce que j'ai en tête. J'ai un million d'idées. Je manque de temps, les journées sont trop courtes pour moi. Je dévore le temps.
Chaque secondes de ma vie est judicieusement investi.

Même dans les moments de détente, je stresse à l'idée de ne pas en profiter pleinement.

Serais-je une personne trop intense par hasard? Probablement.
Je ne suis jamais en pause. Toujours en mouvement. J'ai du mal à me coucher le soir car il y a encore tant de chose que je voudrais faire.

Mais... bien sûr, il y a un mais... Je n'ai pas une réserve d'énergie illimitée. Je vais souvent jusqu'au bout de mes forces pour ensuite être obligée de me reposer, faire des siestes, me coucher tôt, refuser des invitations/projets/occasions.
Alors je m'en veux, de ne pas savoir modérer mes ardeurs. De gâcher du temps à être sur le carreau.

Ensuite... je repars de plus belle.

Êtes vous du type comptemplatif, modéré ou survolté?

Dissonace

J'ai enfin pu parler à mon amie.

... incurable ... bataille et espoir...

Incurable, quel mot affreux...
Foi, quel mot lumineux...

mardi 17 août 2010

Foutu confiance en soi - ÉDITÉ

J'ai eu l'annonce de la maladie de mon amie par Email. Dimanche.
Je lui ai répondu que je l'appelerais lorsque je ne serais plus un torrent de larmes. Du moins, que je puisse me contenir. Elle n'a pas besoin de mon chagrin, mais de ma force.

Je crois, sans en être certaine, pouvoir discuter avec aplomb sans me laisser emporter.
Et je veux l'apeller. Je veux la voir le plus tôt possible.

Mais je me tourmente. Et, si elle n'avait pas besoin de moi? Si elle réservait ses forces pour les gens qui comptent le plus pour elle? Que je n'en fasse justement pas partie?
J'ai peur d'être de trop, de déranger... Ça serait pour moi un chagrin incomensurable.

Et si je ne l'apellais pas... et que tout le monde pensait comme moi? Qu'on se retenait tous de le faire.

Je suis devant le téléphone, et je n'ose pas apeller.
Pas le bon moment. Pas envie de parler.
Je craint d'être maladroite...
"Comment ça va aujourd'hui?"... Est-ce une question qui se pose?
Je suis vraiment nulle.

... et dire que je suis là à m'inquiéter de mon petit nombril encore...

ÉDITÉ: Ouff je l'ai apellée. Elle était à l'hôpital, mais son chum a pris le temps de m'expliquer et m'a demandé lui téléphoner ce soir, que ça lui ferait du bien de me parler.

lundi 16 août 2010

La nouvelle a fait son chemin

J'ai digéré la mauvaise nouvelle.

Mon chagrin avait deux visages.

Le premier, celui de ma plus vieille amie. La peur de la perdre, de la voir souffrir, de regarder sa vie dépérir. En tentant de lutter contre ces images, et la voir gagner cette bataille.
Elle vaincra, elle en est persuadé. Je veux croire avec elle.

Le deuxième visage est le mien. Mon amie a mon âge. Et je viens encore une fois de réaliser que ma propre vie n'est pas sur une garantie illimitée. Demain, ça pourrait être moi, mon mari ou mes enfants. Comme le dis une grande et sage amie, nous sommes toujours à l'heure pour le grand rendez-vous.

Donc, la maladie des autres, nous confronte nous-même à notre condition humaine. Dans les dernières années, j'ai cotoyé plusieurs fois la mort et la maladie. Et, j'ai la chance, d'être choyée par la santé, l'amour, les enfants, le couple... Disons que ces rencontres, aussi malheureuses soient-elles, vous remette les priorités en place.

dimanche 15 août 2010

Nouvelle crève coeur

Ce matin, j'ai reçu une nouvelle atroce. Inattendue. Injuste.
Mon amie, une mère toute dévouée à ses enfants, entourée et généreuse, vient de m'apprendre qu'elle souffre d'un grave cancer.
Une fille de mon âge, avec de jeunes enfants.

C'est vraiment un coup de poing que je viens de recevoir en plein coeur.

vendredi 13 août 2010

J'aime la mode #1








































J'aime bien ce chandail! Il a l'air confortable et il a une touche "glam". Crédit photo: Fame










































J'aime aussi celui de Shakira, dans le même esprit. Crédit photo: Fame Pictures
Porteriez-vous ce genre de haut?

dimanche 8 août 2010

Un peu de réconfort

Je vais mieux, je vous rassure.
Une petite virée dans ma famille, dans la maison de mon enfance.
Ça vous repose et vous remet en place.
C'est bien quand tu sais que tes parents n'attendent rien de toi.
Juste que tu sois là.

J'ai laissé une soeurette de ma marmaille chez mes parents. Qu'elle profite de bons moments avec grand-mère et grand-père. C'est la première fois pour celle là, sans le reste du groupe.
Elle n'a pas demandé à nous voir depuis, et ici on se fout comme de l'an 40 de son absence... pour l'instant.
Il y a juste les mères pour ressentir le vide que ça laisse, un enfant en moins.
Je n'aime pas que mon noyau soit démantibulé.
Et ce que je déteste par-dessus tout, une peur déraisonnée, c'est de savoir que l'un de mes marmots se baladent en voiture sans que j'y sois.
L'un des plus angoissant moment de ma vie, c'est lorsque Mari chéri est parti faire 2h de route avec les enfants sans moi. La terreur en moi de ne pas faire partie de l'hécatombe, si catastrophe il y a. De rester, seule, derrière. Avec un vide dans le coeur. La certitude de mourir de chagrin.

Je n'ai pas invoqué cette peur sans fondements. J'ai été très secouée par un tel incident parmis mes connaissances. Dans ma tête, ça n'arrive pas qu'aux autres. C'est là à ma porte, à tout instant.

Comme dit ma tante, "Nous sommes toujours à l'heure AU rendez-vous"....
Parfois, fatalité oblige, j'hésite entre deux routes, deux choix... et je sens que je pourrais déclencher le tic-tac qui me mènerait tout droit à ce fameux rendez-vous.

J'ai horreur de la mort. J'ai la phobie de la mort... Est-ce que ça fait de moi quelqu'un de plus vivant?

jeudi 5 août 2010

Maussade

La vie me pèse bien lourd ces jours-ci.
Pourtant, rien de triste, rien de dramatique.
Je me sens seule depuis des semaines.
Pourtant, je suis entourée, mon horaire est chargé de soupers, de fêtes, de rencontre.
Je n'ai plus envie de parler.
Je sens que je détonne, que je n'ai rien en commun avec les gens, les autres se détournent.
Le soleil brille, il fait chaud.
Tout ce que je voudrais c'est du vent frais, de la pluie et ma petite laine.
Il y a fête, c'est plein de gens, tous s'amusent.
Je n'ai pas envie d'y être, je voudrais me tapisser dans un coin, pleurer de n'intéresser personne.
Je parle à mes amies, c'est encore moi qui appelle.
Et je sens la distance, le vent qui souffle à l'opposé, je raccroche le coeur gros d'avoir encore eu l'impression de dérangé, et d'avoir fait les frais de l'élémentaire politesse.

Je suis bien fatiguée des humains... même mon chat ne veut plus de moi!

P.S. Maudit SPM!!!

mardi 3 août 2010

Zone de confort

Aujourd'hui, c'était le jour des essayages de robes pour le mariage de ma cousine Aînée.
Jeune cousine et moi, sommes demoiselles d'honneur.

Cousine Aînée et moi, avons partagé une partie de notre enfance malgré les 3 années qui nous séparaient. Évidement, à l'adolescence nos routes se sont séparées.

Jeune Cousine, comme son nom l'indique est jeune. Elle est 8 ans plus jeune que moi (11 ans avec Aînée). Nos chemins se sont rarement croisés même si nous étions voisines.

Nous n'avons jamais été aussi proches que depuis que nous sommes devenues amies sur Facebook. Tellement, que nous avons hérité (après chantage, harcèlement..) du rôle de demoiselles d'honneurs.

Dans la voiture, cet après-midi, j'ai vraiment rit. Nous avons à nous trois un humour commun, qui se rejoint. Capables d'une autodérision près de l'auto-flagellation. Aussi des histoires familiales, des racines...

(C. Aînée): Masquée et Jeune C. avez-vous apporté les sous-vêtements que vous voulez porter sous votre robe? Parce-que c'est important pour les essayages.

(Masquée): Nenon, je n'ai rien apporté du tout... * clin d'oeil à Jeune C.*

(Jeune C.): Nous n'avions pas l'intention de porter quoique ce soit... on est venu en "commando"*!

(C. Aînée): Que...que... quoi? Vous n'allez pas me faire ça!

Bref, c'était tout un divertissement.

Voilà, qu'elles m'invitent à me joindre à elles (ainsi que d'autres membres de notre famille) pour une croisière dans le sud.

D'emblée je sauterais sur l'occasion. Mais leur mode de "vacances" sort légèrement de ma zone de confort. Pour ma part, si je voyage, je cours à l'agence de voyage afin que tout soit fait dans les règles de l'art, je m'assure confort et facilité. Je ne veux pas de surprise, et partir l'esprit tranquille sachant mon voyage planifier par des experts (et responsables en cas de pépins).Je suis malheureusement un peu (beaucoup) dédaigneuse et j'aime être logée dans des endroits propres hors de tout doute!!

Cousine Aînée partira du Québec en voiture pour se rendre en Floride d'où part la croisière et logera à Miami dans des hôtels pas chers en attendant le départ.

Jeune Cousine, quant à elle, ira en voiture jusqu'à Burlington pour prendre l'avion jusqu'en Floride pour rejoindre Aînée.

Si j'investi un montant d'argent pour des vacances, je veux qu'il soit florissant. Je ne veux pas arriver crevée d'avoir fait 24 h de route non-stop ou d'avoir courru des correspondances.

Mais c'est un choix personnel. Il est au-delà de mes limites personnelles. J'aime que les choses soient claires, organisées. Aussi, chacun y va avec ses moyens financiers.

Mari chéri est aussi invité... mais il est cent fois pire que moi là-dessus.

L'idée de passer à côté de bons moments avec ma famille à cause d'une zone de confort limité... J'aurais envie de prendre sur moi. D'embarquer dans cette aventure (avec un vol direct Fort Lauderdale en partance d'ici) et de me laisser aller à suivre leur rythme. Finalement, de lâcher prise et de voir où ça menerait.

À suivre...

*Sortir en commando: Sortir sans petite culotte... comme Britney Spears!

lundi 2 août 2010

Troc

Cet après-midi un représentant d'Oxfam est venu à la maison.

En discutant à propos de la mission d'Oxfam et de ses mandats, il me dit:

"Il y a des gens expérimentés sur le terrain. Tu sais, moi, demain j'arrive là et je vais voir un enfant-soldat, ça prendra pas 2 minutes qu'il va me descendre. Alors des gens comme vous et moi, on peut pas aller là-bas aider directement."

" Dans mon cas, monsieur, je crois qu'il y penserait à deux fois... je serais une bonne monnaie d'échange... contre une vache ou un chameau!!"

Le a rit au début, et puis jaune... sûrement en train de se demander s'il m'insultait. Pour finalement conclure:

" Est bonne... Mais je pense que je la raconterai pas à une autre madame...Elle risque de pas rire elle!"

C'est tellement mon genre l'autodérision. :-)

dimanche 1 août 2010

Août

Mon corps doit être extrêment sensible aux changements de saison.
Nous entâmons à peine août et je me sens l'esprit automnal.
J'ai envie d'aller aux pommes, de croustades, de faire des sauces tomates avec celles du jardin, de faire des confitures avec les dernières fraises, de griller des graines de citrouille, de préparer un sac d'école, de natter des cheveux avant que l'autobus ne passe....

Bref, on dirait que j'ai un trop-plein de chaleur, de soleil, de sable...

Le soleil ne brille plus de la même façon, les gazons sont secs, les fleurs sont à leur apogée, les jardins regorgent de victuailles...

J'ai besoin de renouveau. De passer à autre chose.

Sablier

La jeunesse a coulé entre mes doigts comme le sable du temps.
Quand nous sommes jeune, nous regardons au loin avec envie.
Sans nous rendre compte que plus nous allons en avant, le monde des possibilités devient ténu.


À 17 ans, tous les choix de carrière sont à porté de main, les rêves à un jet de pierre et les essais-erreurs sans conséquences. Des amours de passage, des amours passionnés, des amours qui viennent et repartent. Avec dans le coeur l'espoir.

À 30 ans, voir les responsabilités de ta vie comme un boulet à ton pied, qui te retient de fuir loin et de recommencer. La peur de n'être plus belle, plus assez jeune, trop déphasée pour obtenir le droit à une nouvelle et bonne vie. Ou la peur t'empêcher d'aller au-delà de tes limites.

Voir ce temps qui a filé, que tu n'as pas pu retenir. Imaginer que le meilleur de la vie est derrière toi, qu'il est déjà trop tard... tu as pris le train et puis tu as tout simplement débarquer à ta station. Aussi simple. Fini.

Au moins à 30 ans, tu as une certaine sagesse, tu sais que la vie est une roue qui tourne, que tout change et évolue. Tu ne regardes plus au loin, car tu es dans ce moment. Tu regardes derrière et regrette les plaisirs de la vie sans compromis. Mais tu sais au fond, que la jeunesse a son lot d'incertitudes, de drames démesurés, de chagrins délirants... Tu n'a plus envie d'être là.

J'ai 30 ans, c'est bon, c'est bien... Et à 50 ans, je regretterai sans doute ce temps où les options étaient limitées mais où j'étais entourée de beaux enfants qui auront alors tous quitté le nid.