mardi 17 août 2010

Foutu confiance en soi - ÉDITÉ

J'ai eu l'annonce de la maladie de mon amie par Email. Dimanche.
Je lui ai répondu que je l'appelerais lorsque je ne serais plus un torrent de larmes. Du moins, que je puisse me contenir. Elle n'a pas besoin de mon chagrin, mais de ma force.

Je crois, sans en être certaine, pouvoir discuter avec aplomb sans me laisser emporter.
Et je veux l'apeller. Je veux la voir le plus tôt possible.

Mais je me tourmente. Et, si elle n'avait pas besoin de moi? Si elle réservait ses forces pour les gens qui comptent le plus pour elle? Que je n'en fasse justement pas partie?
J'ai peur d'être de trop, de déranger... Ça serait pour moi un chagrin incomensurable.

Et si je ne l'apellais pas... et que tout le monde pensait comme moi? Qu'on se retenait tous de le faire.

Je suis devant le téléphone, et je n'ose pas apeller.
Pas le bon moment. Pas envie de parler.
Je craint d'être maladroite...
"Comment ça va aujourd'hui?"... Est-ce une question qui se pose?
Je suis vraiment nulle.

... et dire que je suis là à m'inquiéter de mon petit nombril encore...

ÉDITÉ: Ouff je l'ai apellée. Elle était à l'hôpital, mais son chum a pris le temps de m'expliquer et m'a demandé lui téléphoner ce soir, que ça lui ferait du bien de me parler.

1 commentaire:

Unknown a dit…

Des fois il ne faut pas trop se poser de questions et faire notre première idée :) souvent c'est la meilleure :)