dimanche 28 novembre 2010

Tuer l'espoir dans l'oeuf

Hier soir, nous avions le souper de Noël de la compagnie de mon mari.
D'année en année, certains visages restent et de nouveaux apparaissent dans le décor.
Cette année, j'ai soupé à côté de la nouvelle blonde d'un collègue de mon mari.
Une jeune femme très gentille et que je préfère de loin à la copine précédente du collègue.

De fil en aiguille, nous sommes venus sur le sujet du cancer de mon amie. (tumeurs au cerveau et métastases aux poumons).
Elle n'a rien dit. Elle a secoué la tête navrée. Et m'a confirmé ce que je croyais: les traitements ne sont utilisés que pour la prolonger un peu...
J'eu beau affirmer le désir de vivre de mon amie, son optismisme inattaquable, ses espoirs inébranlables... Du déni. Que du déni....
Mais une belle façon de bien profiter du peu de temps qu'il lui reste.
Pourquoi s'appitoyer sur son sort alors qu'elle peu vivre de beaux moments encore?

Elle va mourir. Moi aussi je vais mourir. Seulement, pour ma part, je ne sais pas quand. Elle, elle l'idée que ça se rapproche inexorablement, dans peu de temps. Je peux mourir demain matin, je peux mourir dans 30 ans, je pourrai peut-être vivre éternellement. Qui sait?

Approvoiser la mort, c'est apprendre à mieux vivre... c'est ce que l'on dit.

1 commentaire:

Unknown a dit…

Ouf ! C'est pas facile ça. Moi je serais pas si sereine... C'est vraiment pas simple